Rassegna storica del Risorgimento

FRANCESCO IV DUCA DI MODENA E REGGIO ; MENOTTI CIRO
anno <1918>   pagina <660>
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G. Sforza
voulais par un coup énergique avoir un chef et une nationel j'aurate réussl, peut-ètre, si le Due arali eu plus de eonfiance en moì. J'agissaS de coni'ur-niité avec notre représentant à Paris; au moment propice ;e donnais poup toute la ligue le signal du mouvement... il y avait quelque gioire à diriger vers un. sort meilleur sa patrie et son prince malgré Men des. obstacles! -
Je les avais franchie tous lorsque la cannodade du 3 février vini. Lotti
déranger et me perdre. .l'ai dit qu'il nous fallait de toute necessitò doniiner rinsurrection, qui se preparali, en prénant l'initialion du mouvement et pia-vant naturellement par ce fait S. A. R. à la tète du grand mouvement Italien. sans, pour ainsi dire, qu'Elle s'en apercut Sans ce puissant motif, a quoi Jjojn, je Je domande, avoir tenu séparé les sujets de la maison d'Este de toutes les sectes qui s'étendaient dans les états environnanls? a quoi bon commencer avant les autres et enfln, t quoi bon ètre moi le chef de toute la ligue de Plaisance à Rome, si je n'avais eu un bnt particulier? Si ont avait prétendu faire une revolution separée, d*état à état, comme ea a malheuro-sement eu lieu, il nous aurait suffi de nous entendre sur le moment le plus lavorarne à l'éxécution, et chaque état raurait ainsi saisi pour son propre compte. Mais ce n'etait pas là le moyen de sauver la patrie et de la régénérer. Il nous convenait a nous de l'agrandir au contraire ou la réunir sous le sceptre d'un souverain; divisée en petites fractions manie avec des gouver-nements Iilires: elle n'en aurait pas moins été le jouet des factions et la proie de l'étranger; l'union était ma pensée constante et avec un chef illustre et déjà quelque peu puissant, je l'anrais obtenue. Si du moins les affaires précipìtées du 3 février n'avaient pas toumé si mail et si j'avais eu le temps de m'entendre avec le Due 1 espectant ses moindres scrupules, je l'aurais sans doute persuade a sortir de son état: on dtait ainsi tout preteste à la guerre civile qui ensanglcmta la rue dans la uuit de 3 février; et si ensuite j'étais reste a mon poste, j'ose affirmer qu'on n'aurait pas MI les sottiaes des divisiòns d'état, doni le monde a dù sourire tristemenU Peut-étre aurai-je pu préparer un grand état? Si - A> ne; e le croyait le 3 février, Elle l'aurall cru le 3 mars>
Les événewents auraient prie du moina une toute autre direction, lorsque un nouvel état de près de qua tre millions se serali constitué sous Les yeux de l'étranger en dépit de toute préjugé, de toute mesquine risalite .de -pro-Ljjjuft. et: de :el.tì.Gàer. Xi'-Aulriche craignant pour ser possessions Lombardes n'aurait pas pensé a envahir un grand éta dont la force morale et raaté-rielte aurait été chaque jour et pour ainsi dire chaque heure engrandissant et qui par cela mème aurait obtenu l'appui sérieux de la France. Le Due n'aurait pas songé à rentrer dans sons petit état, et il aurait sagement attendu qu'avéc l'alde d'un grand, partì que j'avaìB ioi, et au dóhors,. je ini eusse ouvert à lui ou à son lils les marches d*un tr6ne Men autrement digne et glori eux. -.
De cette manière on aurait évité de jeter la discorde en Europe. - L Au-triche ne serali pas intervenne en. deca du Po, le gouvernement ou lanatiou Francaise ne se trouverait pas ongagée a soutenir son principe de non tttter-vmiion viole par i'Autriche, et la malheureuse Italie ne se verrait pas