Rassegna storica del Risorgimento
FRANCIA ; GARIBALDI GIUSEPPE
anno
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1960
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71
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Souscriptìons pour Garibaldi en France 1860 fi
La Bédoflière, dans Particle de tòte du Siede, le 10 aoùt, imprima: Nous ne saurions resister au désir de citer Ics premières plirases d'ime lettre que nou3 adresse M. Frenet cn none envoyant 500 francs recueillis spontanément panni les ouvriers lyoimais: c'est le denier du travailleur donnant peu parce qu'il a peu d'argent, mais offrant largemeut et de grand coeur ce cp'il a en abon-dance: sa sympathie pour le grand Jiomme, homme de coeur, qui se dévom* pour la liberto et Pnnìfìcation de la patrie. Le méme journaliste publia en-core, dans le Siede du 24 septembre, ces lignes: M. Frenet nous envoie de Chouly *' (Rhóne) la somme de cinq cent franca comme un nouveau témoi-gnage de la sympathie de la portion laborieuse des Lyonnais pour le grand bomme qui se dévone à Punification et à la liberté de sa patrie.
En jnillet et en aoùt, l'Opinion Natio-naie participe à la méme campagne. Le 6 juillet, elle dit avoir transmis la veille à qui de droit le montant de la seconde sèrie des souscriptìons versées à sa caisse. Le méme jour, pour stimnler tous les donateurs francais, elle signale que, dans tous les pays de l'Europe occidentale, il y a des souscriptìons pour Garibaldi. Dans la suite, il fut plusieurs fois parie des sommes et des armes réunies en Grande Bretagne dans le méme but. Le 7 juillet, elle annouce que la Soeiété Nationale Italienne avait en caisse, à la fin juiu, 7.295.279 francs venant des scules provinces de l'Italie: Milan avait donne 4.750.105 francs et Nice 10.000.
Le 2 aoùt, le journal publiait une lettre d'Alexandre Bixio au maire de Chiavari, sa ville natale:
Mon Cher Concitoyen, Paris 9 juilliet 1860
On me dit que Vemprunt de Garibaldi n'a pas pu ètre condu comme on V avait espéré d'abord et que les besoins d'argent du gouvernement de la Siale devien-nent urgents. Dans cet état de choses je regarde comme un devoir de doubler la souscription de ma famille. Je charge mon frère de vous remettre 1000 francs, ce qui porte ma souscription à 2000 francs.
Je vous remerete vivement de votre lettre sympathique du 9 juin et vous prie de me considérer comme un concitoyen affecHonné que des circonstances impé-rieuses tiennent toujours Sloigné de son pays et de ne point hésiter à me prevenir iOMtes les fois que vous ferez un appel dans Finterei de notre chère Chiavari.
Le 15 aofìt, YOpìnion Nationale informait scs lecteurs que, pour aider les Siciliens et les Napolitains qui voulaient rentrer dans leur patrie, les dons devaient ètre adressés au Prince de San Cataldo, envoyé de Sicile à Paris, 4, Àvenue Matignos.
L'entrée des Garibaldièna dans Naples ne ut pas arretri- les souscriptìons. Le Siede du 30 septembre reproduisit cette note de Turni: Le Comìté de Gcnes, connu sous le nom de Corniti de secours à Garibaldi, après avoir su-spendu un moment ses opérations, public une lettre du General Garibaldi qui engagé tona les comites de province à continuer comme par le passe à recueilltr des. horomes, des armes et de l'argent pour Pexecution de son programmai La lettre de Garibaldi fiuit par ces mota: Persévérez et vous réna-
0 Chouly est probablcmcnt uno mouvaise Jcetnce: ce nom ne figure pas dans le Bictioumaire des Coitimunca; il u'agit peut-fitre de Charfy.