Rassegna storica del Risorgimento

FRANCIA ; GARIBALDI GIUSEPPE
anno <1960>   pagina <73>
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Souseriptions pour Garibaldi eri France 1860 73
Nous avons oVautres comptes. mais je t'eri parlerai plus tard. Tu peux avQèr besoin de ces 400 /. donc je te les envofà Prends donc les 400 /, et donnes le reste au Capitaine de PEmma qui les porterà au compie.
Je f airne de tool mon coeur et je crois que tout le monde connu en dok ìfaire autant.
Bien à toi A. Dumas
D'autres souseriptions furent ouvertes 'én France, non pour armer les Garibaldiens, mais pour commémorer leurs héros ou récompenser leur chef.
Quand Paul de Flotte eut péri le 22 aoùt à Solano en Calabre, le Siede et l'Opinion Nationale du 17 septembre annoncèrent le désir manifeste par les amie du mort de consaerer, par un signe suprème d'affection et de sympathie, le souvenir de l'homme qui a si dignement représenté la France sur les dcr-niers ebamps de bacalile de l'indépcndance italienne et y a succomhé pour elle... Il était parie d'un monument statuaire ou autre dont la forme et la nature seront ultérieurement déterminées par une commission speciale.. On pouvait souscrire daus les bureaux des deux quotidiens, ainsi que chez MM. Corbon, rue de Vaugirard, 111, et Delestre, 350 rue Saint Jacques, l'un et l'autre trésoriers du Comité pour Garibaldi. Une première liste parut daus les deux jouruaux le 17 septembre. Elle portait les dix sept noms cités plus baut, ebacun inscrit pour dix francs. Le Siede et VOpinion Nationale donnè-rent cent francs ebacun, les rédacteurs du Siede cent cinquante francs, un ancien député dix francs; les rédacteurs de VOpinion Nationale: Larrieu, Paucbet, Bonneau, Souvestre versèrent cinq francs ebacun; on lisait encore les noms de A. Roque, 5 F, Henri M. I F, F. Dabadie, 2 F.
Certo tentative n'alia pas loin. Dès le lendemain 18 septembre, les deux journaux durent imprimer ces ligaes: M. le Préfet de Police nous a fait con-naitre que la souscription ouverte pour élever un monument à M. de Flotte était interdite.
Moins de deux mois plus tard, tandis que Garibaldi se préparait à quit-ter Naples, l'idée naquit de lui offrir une residence dans la Sicile qu'il avait libérée. L'Opinion Nationale s'en fit I'écho et publia le 6 novembre: Nous apprenons que le General Carini vient de provoquer en Sicile une souscription nationale à Peflet d'aequérir une villa situéc dans les environs de Palerme et de roffirir au Dictateux à titre d'hommage de reconnaissance et d'admiration publique. Nombre de Sicìliens résidant en France ayant exprimé le désir de prendere part à cette manifestation nationale, on nous informe et nous sommes priés d'annoncer que M. le princc de San Cataldo a bien voulu se charger spon-tanément de centraliser à son domicile à Paris, 58, rue du Faubourg Saint Honoré; leur souscription et celles de leurs concitoyens qui voudraient s'y associer, en s'inscrivjmt lui meme en tòte de la liste pour cent onces (1250 francs). Le journal n'cn parla plus dans Ics numéros suivants.
Cependant VOpinion Nationale du 18 novembre reproduisit. une corre-spondance du Movimento de Turni ou paraissait, en faveur du Chef des Mille, un dona te ur rovai: Le General Garibaldi, y ótait-il dit, est débarqué heurcu-sement à Caprera. Maia en desccndant il fut agréablement aurpris de trouver, au limi d*un terra in nu, de et aspeot sauvage qu'elle préseutait lorsqu'il J'avait quittée, une Ile florissante et portant ics traces d'une recente culture.