Rassegna storica del Risorgimento

556 Magda Jàszay
Ecrives-moi, ici, por voie de mer, ehes Mr Ricciardi (le Comic Ricciardi) Via di Chiaja 127.
Mes complimenti les plus dévoués à Madame Pulszky. Tout à vous
L. Frapolli
XII. Lettera di Ludovico Frapolli a Francesco Pulszky
Mon cher Pulszky, Naptes ce 16 8bre 1860.
Mercy, je veux dire: merci de vos bonnes lettres. J'oi été gravement ma!ade au mois de 76 re; j'allais mieux vers la fin de ce mois et le commencement d'Ottobre, et aujourd'huì je suis de nouveau assez mal. Je ne puis bouger de ma chambre et bien moins, vous le comprenez, me hasarder sur un bateau à vapeur.
Je suis désolé de la tournure qu'ontprise les affaires du chemin de la Ligurie... Un chemin pour lequel jf'ai dépensé toni oVargent et oVefforts pendant cingi s*x ansi Vous me dites que mon absence vous a fait du tort... Mon Dieu, si bien je suis informe, tout a dépendu des prétensions exagerées de Mr Croskey; pouvaisje changer moi la conviction de Mr Croskey? N'étiezvous pas là pour cela?
lei ga a mal marche également: je ne vous parie pas des affaires miUtaires et politiques; j,en ai beacoup cause avec Barbieri qui pourra vous en dire. Je porle des affaires: Après notre entrée à Naples, ne pouvant plus prendre part à la campagne à cause de ma maladie, et ne voulant absolument avoir aucun contact polilique avec tout cela, comme il me faut toujours entreprendre quelque chose, jai pensé aux chemins de Naples. Toute la partie piate du royaume venait d'ètre concédee par le Bourbon, moyennant un Cahier des changes très onéreusepour Vétat, àune grande compagnie anglofrancaise, oh se trouvent réunis tous les gros bonnets de l'industrie et qui est patronnée par les d'Orléans et par quelques princes de la famiUe de Na­ples qui y ont leurs intérets. Restait libre le chemin des Calabresi ne voulant rien demander à Garibaldi, fai mis en avant un Napolitain et j,ai< demandò ce chemin, qui est très difficile puisquHl traverse troia ou 4 fois Vapennin (sic) /des montagnes de 6 et 8 m pieds de hauti aux mémes condì tions auxqueUes le Bourbon venait de concèder jsauf l'approbation des chambresl les chemins de la plaine Ideile paglie/. Mais j'avais compiè sans mon hote: nous nous sommes trouvés enface d une coati" tion formidable oVintérets groupés autour du Dictateur et représentes par Adami et Lemmi. Force me fot de capituler, heureux de pouvoir obtenir un mesquin dédom-magement, dans la promesse d'un forfait de 15 mm. de travaux. AujouroVhui la concession Adami parati ébranlée; on pour r ai t donc se mettre en mesure de présenter un, prò jet. La concession Adami était une retraite que Garibaldi avait voulu préparer aux nombreux éléments de san armée qui vonl se disperser dans lepays. Ilfaudra.it ne pas oublier ce ette de la question, qui peut intéresser tout gouvernement, pour donner un débauché à ces gens. Mais, avant tout tdchez de connaitre la volonté de Mr de Cavour, cor il ne faut rien commencer sans avoir àpeu près son assentìment,
Tout ce que j* ai vu et que je vois ici, est bien fait pour dégouter de la vie pur blique mUitaire et civile, mais le resultai est là: V Italie une se fait et gràce à NapoUon et à Cavour, quei qu'on en disc, la Hongrie se fera soyons donc
contenti..
Tout à vous L. Frapolli