Rassegna storica del Risorgimento
UNGHERIA ; EMIGRAZIONE POLITICA ; FRAPOLLI LUDOVICO
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1960
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557
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Ludovico Frapòlli e gli emigrati ungheresi 557
XIII. Lettera di Ludovico Frapolli a Francesco Pulszky
Mon cher Pulszky, Paris ce 20 9bre 1860.
Jais ce que dois, arrive que pourra. J'ai fait ce quej'ai dà, il est arrivé ce qui apu et nous sommes le... par terre. Je vous prie d'alter chez Mr de C[avour] et de lui bien expliquer ce qui s'est passe je ne tiens plus qu'à cela maintenant. Mais allezy de suite et prenez avec vous la lettre de crédit de la Maison Gorney que Croskey vous a Icdssée. Il verrà par cette lettre la preuve de ce quHl sait déjà que c'est bien la maison Gorney qu'avait envoyé à Turin son beaufrére Mr Reynolds {pus le beau frère de la maison, bien entendu) et lui avait donne missìon de déposer d'accord avec nous le cautionnement pour le chemin de la Ligurie. Or, vous le savez, le jour mème ou Mr de Cavour prononcait des paroles bienveillantes, MMr" Reynolds et Bevan ne pouvant trouver à Turin les rentes nécessaires malgré leur lettre de crédit de 4 millions sur Mr Nigra, pretextèrent la necessita de se rentlre pour cela à Paris et moi, un peu méjiant je vvy rondai le lendemain avec Mr Croskey. fai trouvé ici que les MMrs étaient partis pour Londres soutenant qu'il leurfallait aujourd'hui une nouvelle approbation de leur Maison. Hier au soir et ce madri nous apprimes Mr Croskey et moi, que ces Goddams et leurs patrons se retiraient de Vaffaire pour cause, disent-ils, de Vélévation de Vescompte de la Bangue. Cest une défaitepercée à jour. Je vous laissejuge de ce procede qui consiste à venire fois à Turin, ày présenter une lettre de crédit de 4 milions, à nous faire courir VEurope plusieurs fois et à lenir en haleine le gouvernement pendant cinq mais, pour se retirer honteusement au dernier moment. Il parafo que Kossuth leur a citante hier la verité d'une drdle de facon.
Quant à moi j'ai été aujourd'hui pour voir s'il n'y aurait pas ici moyen de remuer vite au cautionnement serieuse. Je n'ai trouvé que des gens (en deux endroits) qui étaient préts a venir pour oblenir une capitulation (autrement dìt: pourfaire du chantage), mais non pour faire le chemin. Et fai cru qu'il n'était pas de notre di-gnité d'entrer dans une combinaison pareille. J'aime dono mieux venir tout droit et m'avouer vaincu, mais non brisé cor je commencerai par un nutre bout. J'avoue que c'est assez doidoureux de se trouver floué par des cochons d'anglais après tant de sacrifices, mais ce qui m'afflige le plus c'est de finir ainsi en queue de monte après nous otre avancés camme nous Vavons fait, Kossuth, Vous et moi, nous nous croyant placés sur un terrain bien solide, et.surtout d'avoir dérangé pour cela Mr de C. et les amia qui ont bien voulu nous preter leur appui.
La lutte est à présent entre Caldera, Crédit mobilière de Turin, etc. et Guastalla et C. d'une part, et Gonzales, Fatti, etc. etc. de Vautre. Quant à Odone qui a été ici dernièrement et qui s'appuie sur un Mr Narat et sur un Mr dirti (deux banqueroutiers) il ne me parati pas avoir obtenu encore un cautionnement. Galliera et C. donc Vemponeront, probablement cor ce soni les plus forts et ils peuvent présenter le plus de garanties à Vétat. Soiti fen fais mon deuil, mais cornine Vamant qui est abandonné par sa maitresse.
Je parts aujourd'hui pour Londres avec Croskey et serai à Turin tout de mème pour hindi o mordi, f espére avec de nouvelles forces et qui ne me quitteront