Rassegna storica del Risorgimento
UNGHERIA ; EMIGRAZIONE POLITICA ; FRAPOLLI LUDOVICO
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1960
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559
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Ludovico Frapolli egli emigrali ungheresi 559
donne l'exposé en Augi ai s donlje vous envoi la copie. Gomme l'Italie se trotine dumi
la necessità de se foire puissance maritime la chose merita bien l'altention de Man'
sieur le Comte Cavour, Voulez vous la lui soumettre? Il enferà ce qui lui semblera
bon. J'ai crii de mon devoir de Lui enfaire pari. Je n'y ai aucun intérèt hors de moti
désire de voir VItalie en profittar. . .
Agre.cz etc.
(minuta)
XV.
Lettera di Ludovico Frapolli a Francesco Pulszky
Mon cher Pulszky, Naples ce 21 lObre 1860.
Merci de votre petit mot du 16.d que pai requ hier au soir à minuit. A Turin ca va mal, ici idem, mais d'une manière d'ontani plus ejfrayante qu'elle n'est pas bruyante. Le mécontenlement est general; dans V armée, dans la marine, dans le public. L'atonie dont a fait preuve ce gouvernement est quelque chose dHnoui. U y avait une marine napolitaine, elle est désorganisée et les éléments font des mé-contents. Il y avait une armée napolitaine et une armée garibaldienne; ensemble elles auraient servi merveilleusement à la constitution d'une bonne armée meri' dionale: on les a stupidement détruites sans rien y mettre à la place et les éléments se repandroni dans tonte VItalie à prSeller la réaction et la revolution. A Vintèrieure, aux travaux, à IHnstruction publique, atonie complète. A la Police ignorance et malveillance impuissance et réaction portovi. Ce pauvre Farini malade lu~ mème, ayant san gendre et bras droit à la agonie, mal engagé et cntouré d'hommes inexperts et qui soni isolés dans le pays, poussé par des mauvais (pallais dire gè~ nies mais ils ne méritent que le titre de prèlre)... à rancunes.
Avec ce pas nous aurons ici la moitié des élection bourboniennes ei Vanire moine garibaldiennes.
Je causais hier au soir avec Visconti et avec Carletti (un inspecteur de police très énergique piémontais): ils étaient tous les deux effrayés de cette situation de dé-sajfection morne et silencieuse. Ils disaient; nous ne reconnaissons plus notre homme de Modène; s'il n'a pas le eourage de faire un coup d'état et de balayer tout cefatras pour appeler des hommes du pays et d'initiative, il est perdu, heureux s'il ne l'est que lui. Avec l'affecticn que pai vouée à Farini, vous devez comprendre comme tout cela doit mailer; mais je n'y puis rien; il n?y peut rien luimSme; au fond c'esl quii a luimème les mains liées de toutes manières il ne peut se donner son libre essor: le Rai est ici, le cabinet dirigeant à Turin, la guerre aux mains d'un crapand stupide et maìfaisant; la marine aux mains de personne cor la haute direction que peut donner de Turin Mr de Cavour dans ses moments perdus ne salirait suffire quand il fatti créer et réunir et assimiler des éléments aussi éloignés et disparatcs,
Quant à mai, mon cher ami, je reconnais que votre conseil au point de vue politiqne est excellent. - - Mais il faudrai t pour cela que ma situation personneUefut totite atitre qu'elle ne l'est. Je suis dans une position intenable depuis 10 an, pre-sque malheureuse depuis 3 ans, ilfaul quejyen sorto. Chaquefois jusqu'à prSsent que pai été sur le point de réussir les devoirs envers le pays m*ent rephngé dans fabime. AujounVhni je suis à Voéimc pènible de réparation; les efioses se présen-tent mème d*une manière asse* minutante pour Vavenir. Beaucoup d'affaìres se presentimi lei; on m'attenti à Paris pour de plus grosses affaire* encore. Maprésencé est exigSe au mème temps ici, à Londres, à Paris, en Bollando et en Espagne; Ics