Rassegna storica del Risorgimento

UNGHERIA ; EMIGRAZIONE POLITICA ; FRAPOLLI LUDOVICO
anno <1960>   pagina <560>
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Magda Jàszay
lettres que j* ai recues ce matin de Paris sont impérieuses. Sije vais mefaire envoyer au fin fond des provinces (car il ne peur étre question de me mSler à ce qui sefait ici aujourdlmi) si je fais ce/a, je me mine volontairement, je vais de mon plein gre en exil, je passe VOural en temps dlùver. Àjoutex-y la présence ici de Mr Fanti et la rèpugnance invincible que j'éprouve à prendre en ce pays et sous ce système oVautres engagements que ceux de député.
A mes ajfaires, et à nos ajfaires donc. jusqyfau jour oh notes ferons tous en­semble la grande expédition.
A vous de coeur L. Frapolli
Mes respeets bien sentis et sympathiques à Madame Pulszky,
P. S. Mé*me à Turin où pourtant j'ai le moins àfaire àprèsent, il favi que je me trouve indispensablement avant le 15 janvier, Puis il font bien que je songe un peu aiissi à mon élÉctìon et il mefautpour cela mes allées libres,
fai vu Vetter Sàndor Figyelmessy, Szabad, Dunyov, Ovàry Sréter, Pascal Duprat Poerio, Imbriani Kersausie, Paya, Saliceti, Ricciardi, De Bono, Mordini, Modena, Scialoja, De Vincenzis, Nino Bixio, Palasdano, etc. etc. Pippo est parti. Tout à vous L. F.
A Madame Mounier bien et bien des choses; l'atonie de Vathmosphhre ne me permei pus encore de lui Écrire.
Mon ami: Vous écrivez: Au general Frapolli. Vous savez bien que jé ne le suis pas.
Je nepourrai donc pas savoir la pensée de K. sur Mr Lazen *) et son patron?
Soie. Je viens d'avoir une conférence avec Mr De Vincenzis min. des travaux publics. Cest un homme inteUigent et qui veut faire. Nous verronsl
M. a entortilli ce pauvre L. qui est ici attendant camme un petit garcon, la repanse du grand homme , au don de Vépée historique que Vautre s,est chargé de remettre aVimportance. Le bui de vanite en cachait un autre, colui d'entrainer G. dans la Baiti que en le détournant du Midi. Je sais tout cela de bornie source*
Farini a étéperdu lorsque, à Bologne lui, jeune jille pleine de vie sympathique et de vigeur, s*est lié au vieux Fiente, à un cadavre; cet accouplement lui a porte malheurl
22 lObre Farmi est toujours malade et Ricciardi ne me laisse qu'un bien mirice, espoir. J'ai passe la nuit à son chevet.
Nous attendons Klapha. Cest réellement fatai que Croskey ne soit pas ici avec tout ce quHl font. Nous aurions tout ce que nous voudrions. Je le regrette bien aussi pour Vous et pour ce pauvre K.
D'après ce tju'on m'écrit de Turin les ajfaires de la Comiche ne soni guère ctaires je crains bien oVy avoir encore perda mon latin.
Cesi une fataHtél
Dernier Postscriptum. Ne montres pas cette lettre. Cola ne servirait à rien et ca ferait du mal. Il nous faut prolonger cet armistice Farini jusqtfà la réunion du Parlement sans changements si d'est pofsible.
>) Uomo dì fiducia di Don Juan di Spagna. Il Frap. ne chiede in un altro biglietto dèi 16 dicembre.