Rassegna storica del Risorgimento

Ludovico Frapolli e gli emigrati ungheresi 561
XVL Biglietto di Ludovico Frapolli a Francesco Pulszky
Napoli, febbraio 1861.
Mier au soir nou avons eu IHllumination pour la reddition de Gaete. Il n'y a pas eu la queue de Venihousiasme quHl y a eu pour Pentrée de Gar.di ni menu pour la prise de Capoue; et le peu de bruii et de manifestations quHl y a eu se re-sumaient en ceci: Le general Cialdini apris Gaete, Vive Garibaldi! Cecipour-tant ne change aucunement les Jorces des partis; c'est un peuple enfant qui a des instincts, mais qui laisse et laissera dans toute l'Italie le soin de gouverner à la haute bourgeoisie lignee avec la noblesse et groupée autour de Cavour. Le gouvernement d'ici n*est qu'une prefetture et mente tous pouvoirs extra cessent avec le 18 Février. Après ce jour toute autonomie aura disparu de faìi.
au revoir donc
xvn.
Lettera di Ludovico Frapolli a Francesco Pulszky
Mon cher Pulszky, Naples ce 30 Mare 1861.
fai votre lettre du 26 e*, et vous reponds de suite afin d'obtenir votre absolution pour les SS Pàques quoique, a dire vrai,je n'aye pas grande chose à Vous répondre. Merci des renseignements que Vous avez bien voulu me donner; ils sont la-coniques et précis comme une phrase de Tacite. Le tableau que Vous me faites de nos affaires publiques n'est guère brillanta et pourtant il est encore au dessous de la vérité. Je connais tous ces hommes là et je comprends quHl nJy en ait aucun avec lequel vous puissiez avoir la moindre sympathie . La franche amine que respire Votre lettre me fait espérer que vous ne me mèlez pas avec eux, cor j'y tiene, mei, à votre sympathie) fy tiens beaucoup.
Vous me dites: bonnet Mane; je Vous reponds: blatte bonnet Qa va mal a Turin ca va bien mal ici. Voyez, si Madame Mounier Va encore, le Pun­golo de Naples du 12 e* que je lui ai envoyè; vous y lire une lettre du .pauvre hermite de Piedigrotta à Mr de Cavour, qui, patemitè à part, est bien Vexacte pelature de la situation. Depuis lors co n'a fait qiCembellir, et fon dirait quHl y a un bui cache de revenir à la paix de ViUafranca ou à peu près, cor ici fon a fait lout ce que Von pouvait, et plus quHl ne fallati, pour se faire détester, et pour ren-forcer les esprits municipaux.
M* Nigra et tout le secrétariat de la Lieutenance sont faits absolument nuls. Nigra, qui pourtant n'est pas une bète, tant s'en fait, ne s'est jamais occupi, et il ne s'occupo absolument en aucune maniere d'administrer, et quant aux nombreux secrétaires ils ont embarassós, très embarassés à tuer le temps. Le Lieutenance est une antbassade a la cour de Portugal, mais sane V fichu d'une Lègation; le Prince
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