Rassegna storica del Risorgimento
UNGHERIA ; EMIGRAZIONE POLITICA ; FRAPOLLI LUDOVICO
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1960
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562 Magda Jàszay
vit très retiré avec ses aìdes de campi on ne le voit jainals et il ne voit personne; Nigra vit dans sa chambre* souvent au Ut et presane invisible Uexistcnce d'un premier secrétaire est plus intéressante: lever àlO h.; toilette jusqu'à 11 II; à 11 h. déjeuner avec leurs excellences; à une h. au bureau pour ouvrir le courrier et en jeter le contenti, sans le lire, au tiroir magazin; puis on passe à Nigra les dépèches de
Mr de Cavour* s*il y en a, et fon remplit le temps jusqu'à 21J2 h
. ... ...... . :'.; . 'i * ~r .-. ; . . .; puis on passe à la signature
de quelques pièces que les employés subalternes ont redige toni bien que mal* en baillant; et fon s'en va à Chiaja à la villa reale ou fon monte chez sa maitresse jusqu'à 5 1)2 h.; à 5 h. 1/2 on revient pour la toilette du diner, puis on va diner. Vers 8 h. on reparaU un instant au bureau et fon jette nonchalamment un règard sur les journaux récemment arrivés; ensuite il y ala toilette obbligée du soir. puis la conversation, le théatre* la table de jeu, le bai ou le bordel, et Fon ren-tre à 4 h. du matin. Dans le monde on est galani, dans le bureau on est fàinéant et aux hommes d'afjaires, ministres, ojjìciers ou autres, quels qifils soient. fhuis-sier repond impertUrbablement: Son Excellence, ou bien Mr le Marquise le Comte ou le Baron, est en qffaires d'urgerne; il ne peut recevoir et c'osi Vhistoire de tous les jours, de toutes les semaines* des mois, de tout le gouvernement!
Vous vous plaignez qifà Twin Cavour s*entoure de nullités; ici, fon jait mieux: on ne s'entoure de personne. Pour mieux dormir on afait donner la démis-sion à tout le conseil et on ne le remplace pas. Nous sommes en crise depuis plus de 15 jours. Vous me parlea de Mr Fanti et vous dites qu'ìl ne sait ni parler, ni organiser, ni commander ; mais il sait intriguer et voler et trahir... il sait persécu-ter quiconque place VItalie au dessus des cotéries ca doit suffire... Pourtant la direction de la guerre, ici, fait encore de mieux: elle affame les pauvres Garibaldins qui pour cause de bìessures ou d'injirmités sont restès en arrière, et lorsquHls élèvent leur voix suppliante, elle les fait assassinar, eux sans armes, la bajonette dans les reins, par derrière. lei, un commandant militaire, en s'arrogeant les pouvoirs civils camme si nous étions en état de siège, menace tout cìtoyen qui sortirà dans les rues avec une chemise rouge, sans quHl en alt le droil camme appartenant à Varmée meridionale.
lei les choses vont bien mal, croyez-le, et si ca continue* nous risquons d'ette tous égorgés par la réaction* cor le pays est bien mécontent.
Tout à vous li. FrapoUi
XVIII.
Lettera di Ludovico FrapoUi a Francesco Pulszky
Man- citar Pulszky, Turini 18 mai 1861.
Matade comme j'étais ce matin fai oubliè de vous dire que la dentière fois que fai été chez Farini, celui-ci nfa exprimé le désir que j'eusse à lui conduir à diner Kossuth lorsqtCU arriverait. Si dono le Gouverneur resiak ici assezpour alter, je serai heureux de m.'y rendite avec lui et vous et Klapka si cela lui wa. Demain
f'espère ètre debout.
Tout à vous Le FrapoUi