Rassegna storica del Risorgimento
UNGHERIA ; EMIGRAZIONE POLITICA ; FRAPOLLI LUDOVICO
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1960
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Magda Jàszay
Je suis également bicn peinéde loutes ces nouvelles publications au sujet de la l'énétio et de la Hongrie. Je regrelle bien de voir que au lieu d'agir soit avec le gouvernement soit atee Garibaldi et le peuple, on ne fosse quéclaìrer nos en-nemis sur teurs points faibles et sur notre propre impuissancc. Cor il faut bien que nous nous en convainqiiions: la presse n'a aujourd'hui aucune influence, aucun pouvoir; ca ne fall que des feux de S' Elme; on s'attend à des faits, on veut des faits; le public ne s'émouvera qifà la suite de foris faits. Mais malheureusement, hélasl Estce que j1ai le droit de les conseillcr, moi, qui ne fais rien, qui ne puis rien faire encore pour un temps, sous peine de laisser après moi un arriàre qui me lierait pour toujours?
J*ai vu ce pauvre Klapka il était bien triste et bien découragé, malgré Vexcel-lent accueil. Cor il sentait tout le poids du malheur qui ménace la Hongrie, et il n'avait trouvé aucun espoir prochain * .*- i- **.....
XXI. Lettera di Ludovico Frapolli a Francesco Pulszky
Mori cher Pulszky, Turin ce 3 Ibre 63.
Votre ainé vieni de me causer un plaisir exceptionnel. II est entré inattendu chez moi avec vos lignes. Je vous croyais à Florence: vous étes à Sestri. Je voudrais pouvoir vous y rejoindre mais je suis toujours, comme vous savez, attaché à la glèbe de Turin.
La légion est restée sous le commandement de Foldvàry; les légionnaires, moins quelques uns se sont réengagés. Des dissentiments se sont élevés entro Foldvàry et q[uelq[es] officiers. Foldvàry afait arréter Major odi et deux ou trois autres. Aujourd'hui Mojorodi et ces autres sont ici à Turin. On me dit qu'ils veulent protester contro Kossuth et contre Foldvàry et Tiirr. Jls ont été chez Kossuth, qui d'abord n'a pas voulu les recevoir et puis il les a recus et s'est èpauché avec des mots très durs contre Turr. Je vous die tout ceri, sans garantie du gouvernement, pour ouidire, cor je ne vois et je ne veux voir absolument personne. A Cuneo ily a un nouveau com~ mondani provisoire: d'est Vancien des Majors qui étaient là. Je ne sais ou est Godt-friedt qui est toujours sous procès: je le crois à Cuneo. Verdossy est à Cuneo dans une horrible débine. Ici les Hongrois déseuvrés se remuent: je sais que quelqu* un à redige un memorandum fori long dans lequel on domande la reconnaissunce d'un comité Hongrois qu'on élirait et qui serait compose de Crouy Klapka Pulszky Foldvàry et DunyovH!
Klapka doit arri/ver cesjours-ci. Tiirr a été longtemps ici; il est à Milan. Je ne crois pas qu'il aUfait citer en aucune manière encore Krivàcsy. Je suis mème cenai n que ce dernier n'a rien appris là dessus que ce qu'ont dit les journaux. Je crois quHl a écrit à Corrado pour le cas échéant et Caorr. aurait pour le cas échéant, ac-cepté de le défendre. De Mass- une nutre fois.
a vous L. Frapolli