Rassegna storica del Risorgimento
GARIBALDI GIUSEPPE
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1960
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580 Anthony P. Campanella
Dans les trois circonstances, tes pirates nous la issar ent depourvus de tous: ils balayèrent les soutes à biscuits, sans en laisser les miettes, et quelconque vivres ou- boissons qui avaierit ite laissés par les premier*, furent enlevés par les autres.
Les meitteurs voiles da navire furent deverguées et emportées; les manoeuores courantes dépassées. Compas, instruments nautiques, cortes hydrographiques et tout ce qui est nécessaire à la navigation fui vale.
Jusques aux haillons de nos vèlements, furent ernportés. Heureusement quel-ques notes se trouvaient à bord du navire. qui faisait habituelement les voyages de la mer noire; ces notes servirent à couvrir notre nuditi.
') à Et qui croyen-vous fui notre libérateur dans notre dèi resse? Le brik anglais le Mariano, Capne Taylor.
Le brik ayant paru sur l'horizon. et faisant mute, cornine nous vers VEsU nous approche et votre correspondant embarqué dans le canot du Cortese, jut dirige sur le Mariana. Quelques nwts de man mauvais anglais, au Capitarne Taylor Vintéressèrent à notre malheur; et non seulcment nous fùmes ravitaillès par ceci, mais il se chargea généreusement de nous accompagner jusqu'à Millo.2)
A Afillo* les marins de guerre anglais et américains nous misent en et ut de pouvoir continuar notre voyage jusqu'à Conslantinople.
Le Capne Taylor était un beau jeune homme à peu près de mon àge; pcutStre vit il encore; et si jamais votre Magazine lui tombe dans les mains. il sera content de voir: quo je me rappelle uvee gratitude de son nom et de son navire.
En 1830 Cap en second à bord de la Clorinda, faisant encore les voyages de Levante nous trouvant une nuit sous le vent de l'Ile d'Amorgos. avec petite brise du nord; et vers les 11 heures du soir, deux misticos,*) Vun au vent et Vanire sous le venti manoeuvraient pour nous aborder.
Cotte foist notre Capitarne nous ordonna de se preparar à la défense. Nous avions deux canons de huit et nos fusils chargés, selon Vusage des navires mar-chands qui trafiquent dans Varchipel. Nous laissàmes approcher les deux pirates à petite portée; et nous les regalàmes par une décharge à mitraille. suivie par le feu de notre mousquetterie. Les deux misticos disparurent et nous ne fùmes plus dérangés pendant la traversie.
Je rapporto cette circonstance, pour prouver qiCon réussit toujours mieux en se battant quand on est assalili, qu'en pliant le genou.
Così termina quella parte della memoria che interessa gli incontri di Garibaldi con i pirati dell*Arcipelago greco nel 1828 e 1830, esperienza in cui
') Si noti l'uso dei ponti interrogativi capovolti prima della domanda, come in spagnolo. È molto probabile ebe il segretario di Garibaldi fosse italiano e che i ponti interrogativi capovolti fossero dettati, insieme al testo, da Garibaldi che doveva aver preso l'abitudine di servirsene durante i sei anni trascorsi in Uruguay, oltre a quelli passati tra i gaucho di lingua spagnola del Rio Gronde do Sul in Brasilo.
2) Probabilmente l'isola di Milo, nelle Cicladi.
3) Il mistico, anche mistic o mistione, era un bastimento a tre alberi di origine spagnola con una vela quadra di maestra sull'albero di mezzo e con vele latine sugli alberi di proda e di poppo, e, grazie olle sue dimensioni (non dislocava più di 80 tonn.) e olla sua manovrabilità, era molto usato per il traffico costiero e fra io varie isole.