Rassegna storica del Risorgimento
GARIBALDI GIUSEPPE
anno
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1960
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pagina
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583
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Autografi di Garibaldi 583
il 17 agosto mentre Ja terza ebbe luogo il 30 aprile dell'anno seguente, 1843. Garibaldi le racconta come segue, passando dall'una all'altra, come se facesse opera di storico:
En 1842, le General Ourives assiégeait Montevideo par terre, et Vomirai Brown, avec sept navires, le bloquait par mer. Le gouvernement de Montevideo. dans une situatimi perilleuse, ne se décourageaìt pas; et faisait tous ses préparatifs de défense, avec une energie remarquable.
L'ile de las Ratas, située dans la baie de Montevideo près du Cerro, était destine?, à étre armée; et le gouvernement me chargea (comme command' de l'esca." dritte de la rSpubliqtie) d*y conduire deux pièces de 24 en fer, et une compagnie de garde nationale. Uopération commencio à la fin du jour, fot exicutie avec bonheur: nous débarquàmcs dans Vile les deux pièces d'artillerìe, les munitions. la compagnie d'infanterie, et nous retournàmes vers Montevideo, conduisant à la remorque un ponton qui nous avait servi au transport de VartiUerie, artilleurs, etc.
Au commencement de la nuit, le vent soujflait au Sud, petite brise, de manière que notre traversée avec le vent sur babord et peu de houle, avait iti peu contrariée. De retour la traversée fui plus difficile: le vent avait friché, la houle augmentée, et le ponton, sane aucun test très elevi sur Veau, nous faisait dériver furieusement vers la cote occupée par Vennemi: cependant faisant les plus grands efforts à encourager les hommes qui étaient aux environs, nous étions presque sùrs oVéviter ce danger.
La nuit était obscure. et nous ne découvrions que quelques lumìères insigni' fiantes de la ville, que nous avions devant, sur tribord. Quand tout à coup: ... Si-lence 1 Je nCecrie à mes hommes dont quelques uns conversaient. Silence ! et je teurs montrais des navires quo n9itaient point dans la baie quand nous avions passe la première fois, et qui se trouvaient maintenant là sur notre a mure de babord, qu'à peine nous pouvions les doubler, en employant toute notre energie à manier la rame. Ce fut la troisième fois dans ma vie où je me trouvai pres-qu'entièrement à la merci de Vomirai Brown, commondant Vescadre de Rosas.
La première: en face de Vile de Martin Garda, où croyant oVavoir èchappi à la poursuite il me trouva échoué avec la corvette Gonscitution que je commandais sur un bone de sable, et où javais ite obligé oValléger mon navire de tous ses canons et toutes les munitions. Je suis certain: que le vieux amirai dans ce jour. rnarchant sur moi avec borine brise et sept navires, crut me tenir comme on tieni un rat dans la souricière. Le Belgrano (brik amirai) qiCil commandait échoua à un peu plus d'une portée de canon et je fus sauvé.
La seconde foie, le gouvernement de Montevideo, in'ayant chargé de porter des munitions à Corrìentes, capitale de la province du mème nom, qui combattali contro Rosas, j'eus le bonheur, comme je racontais plus haut, d'écliapper à la poursuite de Brown à Martin Garda. Le vieux amirai échoué, envoya derrière mais à la voile le skooner la Palmar pour surveitter ma direction. Mais un brouil-lord épais, tombant sur nous, presque miraculeusement, nous permit de changer la ronte aiti était d'abord pour V'Uruguay, et prendre celle du Guassu (embouchure du Parane) à gauche avec une belle brise favorable.
Brown dichoué, me poursuivit dans V Uruguay pendant quelques jours. tandìs que je conlinuais ina route vers Corrìentes dans le Paranti.
Arrivi à la Costa Brava, je fus obligé de nVarrStor à cause de la baisse du jieuve. qui à cotte positi on ntwail que 14 pieds deprofondeur. La Constitution