Rassegna storica del Risorgimento

GARIBALDI GIUSEPPE
anno <1960>   pagina <584>
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584 Anthony P Campanella
en cali ai t 18* Etant obligli oVattendre quelques jours la crue du Paranà; Brown, eut le temp de me rejoindre, et je fus oblìgé de combattre avec des forces' inftè-rieures. Après deux jours d'un combat inégal, je fus oblìgé defaire sauter les navi-res que je commandais, et de me retirer par terre sur Corrientes. L'infanterie que Brown avait sur la cote gauche, et qui se disposali à nous empecher la retraile, épouvantée par Vexplosion des navires. se retìra; et nous fumes encore sauvés.
La traisièmé fois j'échappais à Vomirai de Rosas à Vaffaire de VUe de las Ratas.
Quand on est fort, on doit protéger le faible, et surtout quand la justice est pour le dernier. Belle! Sublime! est la gènérosité du puìssant qui tend la main au malheureux pour le rélever, ou pour le soutenir contro Voppréssion. Cette maxime souvent suivic par les simples individus de nature chevaleresque, ne Vest presque jamais par les gouvernements. Dans le cas que je vais raconter. cependant, la faiMesse et la justice furent soutenues par un homme... {Je suis foche de nepoint me rappeler le nom de mon sauveur, commondant une corvette anglaise de station alors à Montevideo. Le Capm Kee de i'Exellent (sic) que jrai connu en 1864 à Portsmouth, était officiar à cette corvette en 18421)... de la noble marine an­glaise. Et quand je dis noble, c~et dans toute Vacception de la parole; cor je n'ai jamais rien conno au dessus des brillants officiers de cette marine. Les grands services qu'Albion a recu de tous temps par des superbes rnarins. sont dus cer-tainement à cette élite aVhommes qui ont commandos ses navires; et que Nelson a si bien caractérisés à Trafalgar dans cette courte et immortale allocution:
L'Angleterre sait que chacun fera son devoir .
Cest avec émotion que je me rappelle les sympathies que mront prodiguées les Inglefild, les Martin, les Mundy;2) et tant dy officiers de toute les classes, avec lesquels je me suis trouvé en contact dans le monde. Et je n'ai pu attribuer ces généreuses marques d'amitié qWà la fortune qui prèside à lo destinée humaine.
Voguel Vogue! mes camarades! nous avons là Vescadre de Brown; et sans vos courageux efforts, il nous sera difficile de la doubler. Vogue! Vogue! sinon nous serons une belle et facile proie pour Rosas (et dans ce temp le maitre de Buenos Ayres ne traitait poìnl ses prisonniers avec les gants de soie). Brown n 'était pas inhuinain certainement, mais tombés prisonniers il était oblìgé de nous con-signer; et moi partixulièrement qiCon appellait pirate alors, il ni'aurait été impos­sibile d'en sortir avec la vie.
Nous élions presque sous le beaupré du Belgrano, qui était en lète de coione de Vescadre ennemi sur la gauche de la ligne d'embossage, formée cantre Vile de las Ratas; et j*attendais à chaquHnstant le qui va là des sentineUes.
Silence 1 cependant, silence! et ee silence ne nCétonnait seulement pas, mais nCencourageaìi; mais il augmeniait Venergie de mes hommes. Silence 1 et silence
i) Salvatore di Garibaldi fa il commodoro J. Brett Parvù, comandante della flotta inglese nelle acque sudamericane in quella epoca; vedi DE MARIA, op. eie, voi. I, p. 107.
D Vice Ammiraglio Samuel Hood Inglefield, C. B., comandante del Vernon e della fiotta inglese nelle acque di Montevideo fin che lo sostituì, nel 1846, il commodoro Sir Thomas Herbert, K. C. B., comandante della fregata di Sua Maestà Rateigli, nave ammi­raglia; v. WIIWINCTON-IKCBAM, Bearts of Oak, Londra, W. H. Alien, 1889, p. 84.
"Vice Ammiraglio Rodney Mnndy, comandante della nave di Sua Maestà Bannibal nave ammiraglia su cui al tennero i negoziati concernenti Palermo tra il generale napo­letano Letizia e Garibaldi nel 1860.