Rassegna storica del Risorgimento
GARIBALDI GIUSEPPE
anno
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1960
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pagina
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595
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Autografi di Garibaldi 595
A Naples, la guerre sur le Volturno, et Vempressentent que le Gouvernement de Pordre uvait de s'emparer de la ri che prole des Deux Siciles, empechcrent à la Dictature de s'occuper du sort des malheureux enfants et de leur éducation. Et daprès les échnntillons que pai sous mcs yeux, c'osi à dire les équipages des Co-rallines, je vois que le Gouvernement presenti occupé comme il est àfaire de Vargent à tout prix, pour conserver et augmenier ces grasses prebendes, -'a pas le temps de s'occuper de IHnstr-uction des infortunés,
Les Étals passés et présent du Pape, aitisi que la Sardaigne, sont comme les Deux Siciles, dans un pitoyable état. Les provìnces septentrionales, le sont un peu moins. Pour ce qui est de la campagne, cependant, partout, vous pouvez croire, nous sommes dans le moyen-age: et qu?un fanatique quelconque, pourrait, le crucijix à la main. y prècher uvee succès une croisade contro les libéraux, et sanctijier en Italie la bienheureuse inquisition des Torquemada.
Et.,, je doule: que le Gouvernement de Pordre, sempresse beaucoup, à reprimer les assassins du Saint office. Dépendant de Bonaparte, protecteur du Pape, c'est à dire de Vignar ance et de la misere de mori pauvre pays, le Gouvernement de Florence, protège aussi le Pape et le clergé: et son apparent amour du progrès, c'est un mensonge. Condescendant aux exigences du Sicile, cependant, je dois confesser: qu'il se démène pour paruitre suivre la marche generale de la civilisaiion moderne.
Espérons qu'à force de se démener, et après avoir engraissé jusqu'à crever,
son troupeau de parasites (à moins quHl soit oblìgé de vendre VItalie pour
payer ses dettes) il diminuera enfia la proportion humiliante de plus de 70 pour J0
d'illettrés; n'eri, ayant qu'un pour L la Prusse.
G. Garibaldi
Haweis pubblicava insieme, nel numero di maggio 1870, il poema di Victor Hugo, Les Enfants Pauvres, accanto alla traduzione di Swinburne, The Children of the Poor; entrambi i poeti erano, fatto significativo, ferventi ammiratori di Garibaldi e campioni di una Italia rinnovata. )
8) L
Mon Cher Haweis CaPrem> 8 Mai 1870ì
Ce que je vaie vous dire c'est à peu prbs une rSpélìtion de ce que j'écrivis à Caserta en 1860, et je ne me vante pas Sire exempt de répétiiion dans mes pauvres écrits. Ayant cependant la conscience de dire la verité, on me pardonnera peut-étre de la répéter souvent.
i) Commenti su V. Hugo e stri lavori poetaci che gli erano stati ispirati da Garibaldi sono discussi più avanti in questo articolo; per Swinburne si vedano i suoi poemi A Song in Time of Revolution (1860), Tlie Hall bufare Rome, A Song of Italy, In the Ttoiligìa, i tre poemi commemorativi Mentana, A IVaich in the Night, tra gli altri, pubblicati nella raccolta SwinbumJi CoUected Poetical Works, London, William Hei-nemann, 1927, 2 volumi e A. C. SWINBURNE, Poathumous Poems, edito da Cosse e Wìse, Londra, W. Heincraann, 1917.
2) Questa è la quinta ed ultima delle corrispondonzo di Garibaldi che Haweia pubblicò in una traduzione inglese nel CosaelVa Magatine del 1870. La traduzione apparve a p. 54S sotto il titolo: General Garibaldi on the Greek Briganda, Caprera, May 8th, 1870.