Rassegna storica del Risorgimento

DUE SICILIE (REGNO DELLE) ; MANZI TITO
anno <1961>   pagina <632>
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Narciso Nada
apparato di note di cui è corredata l'edizione della Stona del reame di Napoli del Colletta recentemente curata da Nino Cortese.1)
La trascrizione del testo è stata eseguita seguendo i soliti criteri oggi in uso: l'accentazione è stata corretta secondo le regole attuali, l'interpunzione è stata qua e là ritoccata allorché ciò si rendeva neces­sario per una maggior chiarezza del testo; l'uso delle maiuscole è stato reso uniforme; le forme granché antiquate (es. avoit per avait, différens per differente, ecc.) sono etate sostituite per uniformità con quelle attuali, usando lo stesso Manzi indifferentemente ora le une ora le altre; sono stati infine corretti direttamente gli errori ortografici più evidenti.
NARCISO NADA
RAPPORTS DE TITO MANZI SUR LA SITUATION INTERLEURE DE L'ITALIE
(1817)
IL DES MÀUX PAKTICULIERS À CHA.QBE PEUPLE DE L'ITALIE Naples.
Une circonstauce qui a distingue essentiellement l'administration du gouverne-ment de Naples de celle de tous lea autres qui, à la méme epoque, ont été rétablics en Italie c'est qu'aucun d'eux n'a voulu riea gardcr de tout ce qu'il a trouvé établi dans ces Etats par les admin istrationa précédentes, et que celui-ei, au contraire, a tout soi-gneusement conserve. Cct amour de conservation a en effet tellement prévalu à Naples, qu'il ne serait point esagero de dire, que si Murat venait aujourd'hui dans son xoyaume, il pourrait croire d'avoir dormi pendat le temps de son absence avec plus de raison que quelque roi récemment rétabli en Italie n'a pu le dire rentrant dans le sien. Tout y est en effet après trois ans corame au lendemain de son départ: mémes codes, mémes tribunaux, mémes juges, mémes ordrcs administratifs, mémes systèmes d'instruction publique, d'éducation partìculière, de police, aucun des différents établissements élevés aux arte, aux sciences, à l'humanité détruit ou altère, et toutes les modifications qu'ils ont subies tonjonrs faites dans le sene de leur institution. Les fmances seules dans cette paztàe, qui a rapport à la méthode de faìre rentrer les impots, semblerait avoir souflert des changements importante, si toutefois on peut dire changé ou innové ce qn'on avait déjà reconnu in dispensatole de détruire. Je ne parlerai de la gendarmerie, ni de la... 2), ni de mille autres établissements, dont l'utilité est evidente et généraiement reconnue, mais ce qui a droit à ètte ci té, et peut-etre à surprcndre, est que jusqu'à la garde nationale qui existait dans.la capitale, comme dans toutes les provinces du royaume, cette garde, qui s'est dans toutes les occasions assez mieux montrée que l'armée, c'està-dire avec plus de couragc et de dévouement, qui sauva sans contredit le royaume a Joseph Bona-parte dans le 1807 après la bataiUe de Mi les 3), pexdue contee le general Stuart par le Sénéral Regnicr en Calabre, et qui en conséquence parait avoir des torts, pour ainsi dire personnels, vis-à-vis du gouvecnement aetuel, nourrie en outre et élevée tonte
*J Napoli, Libreria Scientifica Editrice, 1953-1957, 3 voli. *) Parola mancante nel testo.
*) Si tratta della battaglia di Maidu del 4 luglio 1807 (efir. P. COLLETTA, Storia del reame di Napoli, a cura di Nino Cortese cit,, voi. 2, p. 228).