Rassegna storica del Risorgimento
DUE SICILIE (REGNO DELLE) ; MANZI TITO
anno
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1961
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pagina
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633
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Il Regno di Napoli secondo Tito Mansi 633
dans Ics nouvcuux prinripcs, cotto gardc, dont un a oublié presone le non dans tout te reste de l'Italie, et qui, sur pied permanente il est très douteax si elle peut convenir à la tranquilli té d'un Etat monarchi que, qu'clle pourrait plus sonvent menacer que défeudre, cotte garde, je répète, connue à Naplcs sous le noni de Garde active, et dans ics provinces sous l'autre de Légions provinciales, après avoir conserve sa force, son nom, son organisation, enfìu tonte cntière son ancienne cxistence jusqu'à ce moment, vient tout récemment de recevoir un nooveau gara ut de sa future conservatìon dans la nomination que le Roi a faite de son chef dans la personne de son meillcur ami, le due d'Ascoli.
Une pareille conduite de la part d'un gonvernement qui, se trouvant dans les mémes condì tione identiques que tous les autres qui viennent de renaitre en Italie, a cru néan-moins de ne pouvoir tronver son bonheur que dans des principes tout-à-fait opposés à ceux, dans lesquels les autres ont cherché le leux, presente une spectacle trop singnlier poni ne pas desirer de le connaitre dans ses aoteurs, dans scs motife et dans ses derniers resultata. ,
Par rapport à ses auteurs un Jiomme seul l'a voulu, Mr. le chev. Medici; non ou mauvaise que ce system e ait été en soi-mème, [il] n'en partage le piarne ou la gioire avee personne, et à lui seul sont personnellement et exeràsivement dùs tous les maux et tous les biens, qui en sont suivis, et qui penvent encore s'ensuxvze. Je vous abandonnerai les choses, laissez-moi les personnes . Yoilà l'articlc d'un petit traité fait par S. M. avee son ministre avant de partir de Palerme, traité dont le premier article était trop conforme an caractcrc si conno de S. M. pour qu'il ne fut religieusement observé de sa part. Ainsi Mr. Medici a été tout-à-fait le maitre, quaut au Roi, d'exécuter ce pian de conservatìon, qu'il avait arrèté dans lui-méme. Mais il serait trop dimoile de dire tout ce qui lui en a coùté pour vaincre tous les autres obstacles. Toutes les tétes échauffées considérant Mr. Medici comme la seule cause, qui a empéché la réfbrme des loix de Murat, le regardent par conséquent comme celai qui a mis le scean sur tous les maux que ces loia ont produits. Ainsi l'bomme le plus en horreur à Hapies au parti de la cour est Mr Medici pour cet unique motif, et V. A. ne peut avoir oublié ni ignorer, que la première -vietarne désignée à la mort dans le pian d'extermination concu dernièrement par le chef de la haute noblesse, dégoùtée et mécontente, Mr. le prince Canosa, a été ce miniatre* de sorte crac, indépendemment de l'utiKté du système, si les dimcultés surmontées par le mettre en exécution penvent ajouter au mérite de l'avoir adopté, il faut avouer que Mr. Medici est sous cet antre rapport.au dessus de tout éloge, et que à sa persévé-rance seule, à certe vertu, qui manque d'ordinaire à toutes les vertus, et qui seule peut les fairc réussir, est du le triomphe que son système de tout conserver a obtenu sur cerài qui voulait tout détruire.
Mais quels motife ont pn engager Mr. Medici à suivre ce pian de conduite? Des motife très simples. Il a cru qne toutes les réformes qu'on ini a proposées à son arrivée n'étaient administrativement ntiles, et qn'elles auraient pu èrre politiquement dange-reuses. Non administrativement ntiles, parce qn'elles n'étaient rigourenscnient néces-saires, et la necessitò seule en fait d'administration pourrait justifier ces changements, qui font d'ordinaire le malheur d'une infinite de personnes pour l'espoir d'un bonheur seulcment possible. Politiquement dangereuses, parce qu'il n'est jamais sane xiBque, ne fòt que celai de produire un mécontentement general, de l'aire rebrousser chemin avee un seul coup de bride à une nation cntière, la transportant brusquement à des nouvelles hnbìtudes, le sort de la revolution francaisc, qui a manqué moina en baine aux principes qu*elle proclamai t qu'ìi la manière atroce avee laquellc on a voulu les établir, ayant prò ave que les changements les plus ardemn.cn t désirés penvent finir par étre détestés selo.n la manière dont on B'y prend pour les opérer.
Vjjmci ce qne Mr. Medici a dit pour justifier l'utìlité de son système. Mais une antro considération existe, qui a Naples le rcndait nécessaire. Si Mr. Medici eùt sui vi le pian contraire c'en était fait du royaumc pour quelqnes années. S'il avait commencé par obattre, comme on a fait partout ailleurs, avee le projet de rebatir après, la machine