Rassegna storica del Risorgimento

1850-1856 ; TECCO ROMUALDO ; SARDEGNA (REGNO DI)
anno <1961>   pagina <667>
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Guido Quazza 667
son alUan.ee, pourrait disposer en outre de tontes les forccs de l'Allcmagnc ponr soutenir son oppression antinationale sur l'Italie et sur tous ses autres Etats non germaniqu.es, il est évident que le contìnent curopéen n'aurait désormais d'autre perspective que de passer d'abord au despo-tisme d'une tetrarchie militaire, qui provoquerait tot ou tard des convul-sions populaircs épouvantables aboutissantes à une immense catastro-phe, Devant une si terrible perspective, qui n'est nullement exagérée, notre Etat, confìant dans la sagesse et dans le patriotisme de son gouver-nement national et se trouvant soutenu par le dévouement d'un peuple aussi brave que raisonnable, ne saurait se résigner làchement à subir un tei avenir sans avoir fait au moins ce qui est en son pouvoir pour le conjurer. A cet effet il nous faut d'abord tàcher de nous assurer l'appui des autres Etats, qui, menacés comme nous et unis dans les mem.es inté-réts, peuvent nous soutenir et nous étre utiles dans notre résistance. Or, après l'Angleterre, la Porte est, dans les circonstances actuelles, la Puis-sance avec laquelle il est peut-ètre pour nous plus important de nous entcndre et de nous rallier, non pas tant par les secours direets qu'éven-tuellement nous pourrions en tirer, mais bien plus parce que avec elle d'ici nous pouvons avoir prise sur les points plus vulnérables de nos enne-mis et surtout, parce qu'ici plus que partout ailleurs on pourrait engager l'Angleterre méme contre les Puissances du Nord, ce qui suffirait pour nous sauver avec l'Europe entière .L)
H governo, in un dispaccio del 28 marzo 1851,2) non consente con le idee del residente a Costantinopoli, il quale non conosce i retroscena dei delicati rapporti tra l'Austria e la Francia di Napoleone IH *) e sot­tovaluta quindi le difficoltà obbiettive. È però significativo, in linea di principio, il suo ritornare sul tema, collegando esplicitamente il valore dell'iniziativa nazionale del Piemonte con le possibilità di vittoria sulle correnti democratiche. Già il 25 novembre 1850 aveva scritto:
En perdant la force de l'opinion nationale, qui seule peut nous fournir les moyens nécessaires dès que le moment sera venu, notre Etat n'aurait plus d'autre alternative qu'une prochaine anarchie mazinienne, ou une humiliante absorption, plus ou moins immediate, par de grandes puissances étrangèrcs.
E il 25 aprile 1851 ribadisce più esplicitamente che, se non si difenderà da Torino le principe de la nationalité italienne ..., les maziniens auraient alors un excellcnt prétexte de rabàcher contre nous par de nouvelles décla-
3) Lettera 25 febbraio 1851.
2) In A. S. T., Registri..., cit., m. I, n. 391.
a) Su questo vedi VALSECCOT, op. cit.t p. 179 ss.