Rassegna storica del Risorgimento

676 La politica orientale sarda nei dispacci del Tecco (1850-1856)
La sorveglianza sulle e mene dell'Austria si fa quasi ossessiva, e nei mesi fra settembre e gennaio le speranze e le delusioni s'alternano a seconda delle notizie riguardanti le relazioni tra Vienna, Parigi e Lon­dra. l) L'entrata dell'Austria nell'alleanza occidentale, il 2 dicembre 1854, colpisce duramente anche il Tecco, sebbene egli non sappia, in più, dell'impegno francese per lo statu quo in Italia, firmato il 22 dicembre. Ciò nonostante egli non desiste dal ribattere il suo chiodo 2) e, quando apprende finalmente la notizia delle dimissioni dei Dabormida e dell'assun­zione degli Esteri da parte di Cavour, ricapitola al nuovo ministro, non senza orgoglio, la lunga attività svolta personalmente per preparare in loco la politica ora adottata dal governo:
<< Je tàcherai de résumer le fond de ma pensée sur la questura d'Orient au point de vue de notre positura, de nos intérèts et surtout de notre avenir national. Car, dans la longue serie de ma correspondance politi-que, aussi bien que dans les entretiens verbaux que j'ai pu avoir notam-ment lors de mon dernier congé à Turni avec les ministres du Roi, je n'ai jamais cesse d'exprimer cette idée, qui a toujours été dans ma con-viction, que dans la question d'Orient nous avons des éléments très pré-cieux pour assnrer notre grand avenir, pourvu que nous soyons préparés à profiter des occasions, qu'elle ne manquerait pas de nous présenter. Cette conviction, que nous devions attendre notre avenir des complications politiques en Orient, si nous sussions en profiter, s'est formée en moi depuis que j'ai pu prenare les premières notions sur la politique generale en rap-port avec nous et avec l'Italie; car il m'avait été bien facile de m'aper-cevoir que l'avenir nous avait été ferme à l'Occident par les traités de 1815 et les transactions subséquentes, qui avaient mis les États d'Europe dans une espèce de tutèle ou de protectorat de cinq grandes Puissances. Mais il ne m'avait pas été difficile non plus de reconnaitre en Orient des germes de graves complications d'intérèts et de vues de ces mémes Puissances, qui, devant produrre tot ou tard un conflit entr'efles, auraient pu amener enfin la dissolution de la Pentarchie qui pésait sur l'Europe, et nous permettre un essor du coté de l'Orient, où heureusement nous avions des éléments favorables pour y prendre à la première occasion une influence et une positura de la plus grande portée en vue de notre avenir .
r) Lettere 25 settembre, 20 novembre, 5, 10, 14, 18, 28 dicembre 1854, 4 gen­naio 1855.
2) Vedi lettera 18 gennaio 1855. Sulle vicende generali rinvio a VALSECCHT, op. cUn P- 377 ss.