Rassegna storica del Risorgimento

1864 ; CHIESA ; STATO PONTIFICIO
anno <1963>   pagina <13>
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Évèques et Jidèles devant l'emprunt pontificai de 1864 13
mèdi te, c'est Dica qui pense cu lai et qai sera qualifié de Vicc-Dieu de l'humanité ; il veat aider le Vicaire de Jésus-Christ qui, plus que d'autres papes, s'est indentine avec l'Eglisc, et cela au point qu'il a pu penser: L'Eglise, c'est moi.
Dans dcs centaines de lettres, de prospectus et d'articles, Laugrand et ceux qui le souticnncnt mettent l'accent sur la necessitò de faire réossir l'emprunt afin de permettre à Pie IX de mainteuir son pouvoir temporel en combattant ses ennemis et en triomphant des artisans de l'unite ita-lienne qui le menacent.
Ils lient étroitemcnt l'emprunt à la Questiou romaine. *) Ils insistent sur la haute significa tion que doit re ve tir le plein succès du nouvel emprunt.
LangrandDumonceau luiméme écrit à Ferrari plusieurs lettres dans lesquelles il insiste sur le fait que le succès de l'emprunt doit étre, en méme temps que la victoire morale du pape en sa qualité* de souverain temporel, le triomphe de la catholicité:
Je renouveUe à Votre Excettence Vassurance que rieri ne sera negligé pour que la- souscriptìon de Vemprunt constitue (...) un triomphe moral pour la Catholicité et une consolation pour le cceur généreux et paternel du Grand Pontife qui défend avec une si admirable energie les droits de VEglise et de la civilisation chrétienne. *)
Selon son habitude, Langrand revient à la méme idée à diverses reprises, modifiant à peine les termes de toutes ses missives. A titre d'exem-ple, nous ne citerons que sa lettre à Ferrari, écrite à Paris, le 2 juin 1864:
Je prie Votre Excettence de recevoir la nouvelle assurance du zète que mes amis et moi sommes heureux d7apporter au succès d'une entreprise qui doit avoir pour resultai d'affirmer de nouveau que lorsquHl s'agit de prouver au Grand et Glorieux Pontife Pie IX leur attachement filial, les membres de la famille Catholique n'ont qu'une mime pensée et un ménte coeur. a)
Àprès ces affirmations d'un caractère assez general, Langrand-Du-monceau et son négociateur à Rome, le coznte Hadelin de Liedekerke-Beaufort, sont plus précis dans lem* argumcntation en fa veur de l'opera tion:
Le succès de cet emprunt dans la crise difficile que le Saint-Siège tra' versali setait pour lui un éclatant et utile témoignage de Vinébranlable adhé-sion de la Catholicité au pouvoir temporel. *)
') Jamai un ne parie Ottvertcìnent de la Qucstion romaiue, ulors qii'cllc est nette-ment viaéc.
2> A SU. Langrand o Ferrari, Bruxelles, 19 mai 1864. A pea près dans le méme sena: ASR. Langruud à Ferrari, Bruxelles, 16 juillot 1864.
*) ASR. Langrand à Ferrari, Paria, 2 juin 1864.
*> AGR-FL. Pf. 1406, Emprunt romnin. Minuto d'une lettre dalie de Bruxelles, le... aoùt 1865.