Rassegna storica del Risorgimento

18 G, Jacquemyns
fut arrachée, celta calamiti répandrait dans leurs rangs la consternation et la terreur. Mais quHls prouvent donc aussi quHls n'ont rien tant à caìur que de détourner un désastre aussi terrible, non seuìement par leurs prières, mais en mettant égahment le Saìnt-Siège à mSme de pouvoir maìntenir les droits temporels de VEglise. 3
Auprès du clergé et des fidèles, on met cn relief que le Saint-Siège a été dépouillé des trois quarte de ses provinces, et celles-là les plus ricB.es; qu'il n'y a plus que 600.000 àmes de contribuables, tandis qu'il en avait autrefois trois millions .2)
Langrand et ses amis saisissent toutes les occasions pour développer leurs vues au sujet de Femprunt. Ils ne reculent devant aucune dépense ni aucun effort pour entretenir l'enthousiasme, pour secouer rapatine. Cornine FAllemagne surtout était en retard, J.-W. Gramer pronte de la XVHa réunion des catholiques allemanda, tant lalqaes qu'ecclésiastiques, pour prononcer devant cette immense assemblée un discours en faveur de Femprunt romain qui, dans son esprit, doit remuer aussi bien les indiffe-rents que les convaincus. En voici les passages essentiels:
Jeprends la parole pour vous entretenir des quesdons financières qui inté-ressent Notre Saint-Pére le Pape Pie IX, quesdons dont la solution est liée de la manière la plus étroite au maintien du pouvoir temporel de la Papauté.
Malgré toutes ses résistances et ses protestadons, le Chef de la chrétienté, le Pape Pie IX, a vu, il y a quelques années, la partie la plus consideratile de ses Etats violemment annexée.
Le maintien du pouvoir temporel du Pape fut ainsi renda extrèmement difficile, tellement difficile que, si un secours extraordinaire, je pourrais mime dire providentiel, ne s'était offerì, le pouvoir temporel n'existerait probante-menl plus aujouroVhui.
( " . )
Nous fidèles, étions dans ialternative ou de soutenir Notre SaintPére par les moyens matérìels les plus énergiques, ou humainement parlant de voir les finances du Pape, et avec elles son pouvoir temporel, sa liberté et son ìndépendance menacés au plus haut degri.
Cette menace se réalisera-t-elle, Messiturs? Tose répondre au noni de vous tous: Non, mille fois non 1 Les ennemis ne nous écraseronl pas; ils ne trìompheront pas de courageux soldats l leurs phalanges succomberont et se briseront cantre les forces réunies des fidèles l
( r-?. )
i) ÀGR-FL. Àut. PP 287, 52U. Cf. aussi ASR. Il Comitato in favore dell'Impre­sti tq Romano 1864, Cattolici l
*) AGIi-FL. Aia. 2813 PP, Note pour nicmoire.