Rassegna storica del Risorgimento

1864 ; CHIESA ; STATO PONTIFICIO
anno <1963>   pagina <22>
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G. Jacqmmyns
De partout les déìégués conscillcnt la clóture de l'emprunt. Langrand resiste et installe un Comité centrai prèside par le comte de Liedekerfce-Beaufort. De nouvelles démarches sont faites dans tous les pays; on intensive la pnblicité; mais le Comité devra constater bientdt que la veine est épuisée.
Finalement, il a fallu antoriser la négociation des titres aux bourses de Bruxelles et de Paris aux taux de 75 à 77 p. e. *>
Les souscriptions deviennent de plus en plus rares. Langrand devra clòturer en juin 1866 avec un total de 20 millions au pair et environ un million à 75 p. e.
A quoi doiton attribuer cet échec alors que le pape, son ministre des Finances, Langrand et tous ses collabora te urs ont voulu et espéré un snecès éclatant ?
Pour faire réussir l'emprunt, Langrand-Dumonceau a compiè, en ordre principal, sur l'appui des autorités ecclésiastiques et sur le désir des catboliques de venir au secours du pape menacé de perdre son pouvoir tempore!. Ses prévisions ne se sont pas réalisées.
L'impulsion devait partir de Rome. A Ferrari, il est dit que son appni moral est une des principales forces qui peuvent contribuer au succès de l'emprunt.2) C'est pour quoi il est prie d'insérer des notes dans le Journal officiel de Rome. Cette pubi ici té devait fortifier le concours qui sera accordo par les autres notabilités religieuses et par les amis dévoués da Saint Siège. s) En mai 1864, Langrand écrxt à Ferrari:
Je n'ai pas besoin de rappeler à Votre Excellence, combien il est impor­tarli de faire connotare le plus tòt possible aux représentants du Saint-Siège. à Vétranger, et à ceux de ses amis sur lesquels il a une action directe, la né" cessiti de me donner un actif et loyal concours.4)
Antonelli limite strictement ses instructions. Il sait qu'en thèse gene­rale il y a bien des choses à redire et qu'on objecte que le SaintSiège pourrait aisément obtenir les fonds qu'il faut d'une manière moins oné-rense. On a affirmé que le monde catholique compte liuit: cents évèques et que le Saint-Siège pourrait imposer à ces évèques, à chacun dans la mesure du possible, l'obligation de verser annuellement son quantum au trésor pontificai. La totalité de ces somme à verser couvrirait le déficit,s)
*) ASR. Rapporto per Consiglio de Ministri, 14 maggio 1866; Idem, 16 maggio 1866. AGRFtì, Pf. 1406, Emprunt romani. Correspondonce, notes ot comptes de mai 1865 à jniUot 1866; Aut. PP 5235, 5396, 5397, 5398; Aut. PS 257, 270, 855, 980.
** ASR. Langrand à Ferrari, Bruxelles, 16 jtùllet 1864.
AGR-FL. Aut. 2838 PP.
*) Itid,, Idem.
*) AGR-FL. Pf. 1406, Emprunt roiriuiu. Copie d'une onnexe a lettre de J.-W. Cramer mi comte de Liedekcrke-Bcaufort, Amatcrdam, 11 joillet 1865.