Rassegna storica del Risorgimento

La giovinezza di Santone di SantaroBa 179
sennatezza di giudizi e sul fervore letterario di Santorre appena di­ciottenne :
Douceur, majesté, harmonie, varieté, energie tout se trouve dans la langue Italienne. Lisez le Pastor Fido, 1Aminte, vous y trou- vrez une langueur touehante qui vous serre le cceur; Lisez Pe- trarque et les larmes couleront de vos yeux si vous avez un co3ur sensible; vous frémirez aux descriptions du Dante: vous vous sen- tirez tour a tour triste et joyeux, vous éprouverez toutes les affec-tions de Pàme en Iisant Metastase. Alfieri allumerà dans votre cceur les heroiques vertus et eleverà votre pensée; ses expressions rudes, mais pleines de force et d'energie sont toutes marquées au coin :iiu Genie de Melpomene ; qu'Ariosto vous amuse, et délasse votre ame par ses réves ingéoìeuxètses; Descriptions voluptueuses ou attendrissantes. Que le Sannazar, les Bondi, les Frugoni, les Ge- sarotti vous conduisent, ou parmi les Pasteurs del'humeuse Arcadie, ou dans les froides contrées de l'ancienne Galédonie, ou bien dans les campagnes de Troye, vous recevrez d'eux la raison, parcé des graces de l'imagination. Mais ó vous qui voulez voir réunies, la douceur àia majesté, la force à l'harmonie, les Graces à l'energie, lisez le Tasse et vous serez satisfaites... G'esthier matin qui conche sous le berceau d'acacie dans la calme, et dans la paix qui je lns le 15 et le 16 chant. J'y fus beureux; jamais je ne goutai dans les societés un pareil calme, et un semblable bonheur. L'amitié et la solitude peuvent me rendre fortune, tout le reste est pour moi ennuif gène, esclavage. G'est dans la solitude que je converse avec vous fameux Anglais, Ioung, Pope, Richardson, avec vous immortels Italiens, Petrarque, Tasse, Mattei, Genovesi, vous vertueux Allemands, Gessner, Haller, Muthghen (sic), vous aussi Fenelon, 1. B. Henri, Arnaud, la Bruyere, Pascal, lllustres francais vous me consolez par vos écrits des maux que votre patrie a l'aite a mon cber et malheureux pays... .
Sotto la data 27 agosto 180,, Santorre ripeteva, come un5 idea fissa, predominante :
La Religion, l'amitié et la solitude peuvent seules me rendre beureux; tout le reste est pour moi ennui, gène, esclavage....
Ma se vogliamo sorprenderlo più intimamente nel suo mondo interiore ecco le Confessioni * in cui egli mette a nudo la propria
i Le cominciò il 28 agosto 1800 corno risulta dal seguente brano: Lo 28 aotìt 1800 fot Fépoque de l'Instllntion et du commencoment de mos Confes­sioni). Pendant tout l'iiyver de 1800 a 1801 les Gonfessions ne lurent point con-