Rassegna storica del Risorgimento

SANTAROSA, SANTORRE DE ROSSI DI
anno <1919>   pagina <181>
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* plus. J'etais moir-méme triste et chagrin corame toi 6 del cbarge
* de nuages obseurs. Je me mis le ehapeau Mane signe de jote et *-e serenate, ehapeau préeieux corame ayant appartenu à l'amie de mon arae. Je parcourus avecjeux l'espace immense ou la lune et les étoiles ont leur pacifiqne sèjour. Je vous adorai dans vos ouvrages
* ò celeste et suprème bonté. Ma voix vous benissoit d'accord ave mon cceur reconnaissant. J'aliai au Berceau d'aeacies, y restai quel­le ques minutes. Je fis là de solemnelles résolutions de vertu. Je promis de te suivre constamment ò Alle de la Keligion vertu.
* biea suprème et plus douce que tous les trésors ensemble. Je vous pria à temoin de mes pensées ó mes ebers parens, mon pére, ma mère. Je vous jurai nayne immortelle, mensogne, orgueil, mceurs
* depravées. Mon ame fit serment de vous respecter noeuds sacréa do l'hymen, et vous aussi virges innocentes et pures, Dìeu éternél, tu vis dans mon emur ce qu'il sentoit et tu fuS content de lui. Je pro- menai quelques tours dans le jardin; ebantai, declamai des vers de - Tasse, de Petrarque et de Ariosto. J'etais gay, content, ému ; favais Tame élevée. J'adressai ma prière au Pére celeste : ce fut la prière évangélique que je fis en Italien et de toute la force de mon ame. Ma voix parvint jusqu'à vous éternelle beauté, verité suprème, bonté
* infìniè ; ma prière était sincère et vous ne la rejettates pas, ó bon et
* misericordieux Seigneur. Je fis endeux mots profession de ma foy... .
Malgrado i suoi fermi propositi di resistere alle tentazioni, pur talvolta la fiorente giovinezza lo tradiva e in un momento d'abban­dono egli obliava proponimenti di castità e d'innocenza. Sfogati i sensi, scontava il peccato con dolorose contrizioni. O Sanctor !
* leggiamo nelle Confessioni del luglio del 1802,l - nomine à demi vertueux, mais le plus indolent des bommes, n'est tu point las de croupir dans une indigno paresse? cette perfide seductrice t'entraine insensiblemsntau vice, à l'erreur, à l'infortune. Moi, qui me croyois invulnéraMe à tous les maux de la vie, qui me croyois possesseur d'une source de delices éternelles par la pratique constante de la vertu, qui me sentois la force d'ame la plus courageuse unìe a la plus espansive tendresse, moi, je deviendrois semblable à mes con- temporains esclave de cent passiptìs viles et basses, sectateur de moeurs làehes et corronipues, moi, je serais inutile à moi-mème et à mes concitoyens, l'opprobre de mes vertueux amis? H ne me re- sterait alors que la ressource fatale d'une mort volontaire; car, je le aens, jamais je ne pourrai survivre à la perte de mon estime... .
1 Confessioni, del 19 luglio 1802, fase. 5.