Rassegna storica del Risorgimento
SANTAROSA, SANTORRE DE ROSSI DI
anno
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1919
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pagina
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183
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La giovinezza di Smtorre di Santarosa 183
influenza straniera opposero la i-esistenza dello spirito; e il cui; sentimento di patria non vive più solamente nelle tradizioni della comune lingua, della coltura e della storia, ma palpita già nel desiderio di un riscatto, intellettuale e politico, da qualsiasi servaggio.
Il 10 maggio 1801 scrive nelle sue Confessioni:1 Je gémis sur
* le8 maux des hommes, je gémis de voir s'appeller liberto une ty- rannie odieuse, s'appeller République une poignée de gens sane vertu... .
n 19 settembre dello stesso anno andò a far visita al pievano di S. Salvatore. Nous, riferisce,a parlàmes politique. Je lui dis mes idées pour lebonheur de l'Italie, il me dit qu'il voyoitleur grandeur,
* mais aussi que Topulence de l'Italie la rendroit dissolue. Mais l'Italie
* esclave maintenanl n'a felle pas assez de richesse pour ètre disso- lue et ne Test-elle pas? 0 l'independance de l'Italie lui donneroit peut-étre des vertus. Ses vices au moina seroient moins bas. Bonheur,
* chimère seduisante, bonheur de mon pays, te viendras-tu ja- mais ?..-- .
Il 6 gennaio 1802 un amico gli recitò un recente sonetto dell'Alfieri che porse l'occasione di discorrere sull'Italia. Je, contessa', montrai tout mon patriotisme, tous mes desirs, tous mès voeux - Songes vains, songes !
Ma uno dei passi più notevoli, per mettere in rilievo i suoi sensi patriottici, è certamente quello che si legge nelle sue Confessioni, scritte a Firenze* nel giorno di Pasqua 1803.
Era uscito di casa per assistere alle funzioni religiose nella Chiesa di S. Trinità ; poi si era messo a passeggiare lungo l'Arno ed in seguito nel giardino di Boboli. Racconta :
A peine étois-je entré dans ce Jardin que j'entendis le bruit de la musique militaire ; une foule de personnes surtout quantité de militaires étoienfcràssembléspour l'entendre; Je m'avaneai: j'ecoutai : je regardai et après quelques instans je m'élognai rapidemeni; Tin- dignation s'empara de mon cceur. Je pensai au sort malheureux du Piémont : je fremissais en voyant les faibles Toscans armés et nous désarmis. Mais on arma ceux à qui un soufle feroit tomber les armes
* à'eiitre leurs mains peu guerriéres, et on désarma ceux qui l'on ne pout arracher leurs armes que par des effbrts repetés qui font pleurer
* l'ose. 1. -Paso. 2. Fase. 4. *Faso. 6.