Rassegna storica del Risorgimento

SANTAROSA, SANTORRE DE ROSSI DI
anno <1919>   pagina <184>
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A. Colombo
souvent les vainqueurs, on peni armer lea Toscana; la France n'a rieri à eraindre de cét ap pareli militaire si ridicale qua ad 011 pansé qu'il ne sert qu'à une vaine parade: quand on penóse que le sort <c de la Toscane ne depend nullement d'u courage de ses soMats. Mais armez le Piérnontais, donnez Ini un Gouvernement et vous verrez. qu'il est digne de porter le fusil et de s'elancer par mi les combats à défense de sa patrie. Aussi vous nons avez depouiUés de tout ; ravi notre existence ; détruit l'esprit national ; divise les esprits ; entrainé
* au loia nos canons et nos armes; abbatta nos forteresses femeuses par le sang francais qui arrosa leurs murs inexpugnables. Ou étes vous soldats généreux qui bravant quatre ans les rigueurs des sai-
* sons, le feu et la valeur enneade malgredes alliés sans ibi qui vous
* trahissoient, avez dispute pas à pas les roches des Alpes aux plus intrépides des guerriers qui payeront souvent cher leur audace f. Ou ètes vous ? 11 ne Teste que la mémoire de vos combats. Toutes ces pensées m'agitoient, m'elevoient rame, m'indignoient, et je pro- menai longtems dans des allées solitaires... .
Che pagina bella è questa in cui il patriota prorompe in isdegnose parole per la servitù della patria, il guerriero freme e s'esalta nel-l'evocare con rimpianto le glorie militari della sua terra, lo scrittore lancia nel futuro il suo sguardo lampeggiante sulla missione che il Piemonte, in armi, potrà avere un giorno sui destini d'Italia 1 E pro­prio in quel giorni, tra le sue impressioni sui costumi e sui monu­menti artistici di Firenze, scriverà ancora nel suo zibaldone questi accenti leopardiani, degni di memoria: * Le Piémontais fuit loin de sa patrie : il erre parrai des pays étrangers. Mais au milieu des statues, au milieu des festine, au milieu des richesses, il soupire. 11 quitte les lieux tumultueux et va parmi les Appennines arides ; il s'assit sous un Cyprès antique, il joint les mains et il pleure. Il pense aux combats des Alpes, il s'ecrie : où sont mes eorupagnes d'armes?
* Où est ma patrie ? où est notre glorie ? Alors san eceur se serre, les larmes ne coulent plus sur les youes. Ilfrémit: se yeux lancent un feu ardent. Il demando aux roches qui l'entourent ses trères, ses amis, sa patrie. li veut mourir. 1/espoir de la vengeance arrète son
* bras, et anime ses esprits... .
A Pisa, poco dopo, godendo dall'alto della torre un colpo d'occhio superbo, evocherà i tempi della floridezza antica paragonandoli me­stamente colla decadenza presente.
Da Pisa a Roma ove trascorrerà quaranta giorni tra squisite im­pressioni: poi rimpatrierà in Piemonte, con idee più larghe, con forti propositi. È appena sui venti anni quando i coetanei suoi folleggiano ancora; egli invece ci appare con atteggiamenti spirituali e morali ài