Rassegna storica del Risorgimento

Propaganda e rapporti di società segrete intorno al 1817 99
ce qui est difficile à decider d'avance) doit emporter au moina 4,5 ou six moia. J'ajoutais que ai nos amia veulcut faire un voyage et venir jusqu'à Nancy, ils
Lferaicnt mieux, ce me semole, de venir jusqu'à Neustadt en passaut par la Suisse et PAlsaoe, e'est à dire par Genève, Berne, Bàie, Strasbourg etc. car ils verraient1 les divers établissemcnt de ces lieux, s'entretiendraient avec les brasseurs et je leur donnerais ici toutes les facilites possibles, tandis qu'à Dijon et Nancy, jc dente qu'ils tronvassent autont d'occasiona de s'instruire à cet egard. Je vois en outre quii n'y a pas 30 ou 40 lìeues de plus à faire. S'ils se décidaient à cela et dans tona les cas où ils peuvent avoir besoiix de moi, ils peuvent sans aucun prcambule lier directemeut corrrespondance avec moi poni éviter les Circuits et je me ferals un vrai plaisir de leur prouver combien je désire eultiver leur amitìé. J'ai été bien. peiné de la résolution de Froussard Ckatel Maìlein et Genc-vois. CTest une grande perte pour notre malbeureusc patrie. Il est si peu d'iiom-mes d'esprit et de coeur corame ceux-là. Mais si leur parti est prie irrévocable-ment je pensc au raoins que vous ou d'autres auiis de Grenoble conserveront avec eux des relations suivies. S'ils ne sont pas encore partis et s'ils voulaicnt s'embarquer pour la Hollande, leur chemin directe serait par mon petit Neustadt. Et quel plaisir n'auraije pas à les embrasser encore une fois ! La suite de leur route par le Rliin, au moins jusqu'à Cologne, serait très courte et très bon marcile. Ecrivez en eonséquence à Grenoble et dans ce cas il faudrait dire à Friolle, ou... de m'euvoyer par eux ce que j'attends. S'ils sont déjà partis veuillez me procurer leur adresse, notamment celle de Froussard, que je connais davantage, et faites leur envoyer la miemie, car je serai peut-ètre lei-jusqu'au printemps proebain et en tout cas mes lettres me reviendraicnt tou-jours. Si vous écrivez à Saguir (?) non seulement il faut qu'il vous derive par non intermediane, mais diteslui que j'aurais le plus grand plaisir à correspondre avec lui, Il faut qu'il m'ecrive sous le couvert de Mme la Veuve Denis. H serait bon aussi qu'il me donrtàt pour son compte une adresse intcrmédiaire. Consolez le bien et dites lui de prendre patience. Tout ira pour le mieux. Je regrette beau-* coup que vous ne puissiez venir me voir eu passaut, mais je sais quels sont les sacrifices qu'on doit aux afFaires. Quant à l'ami de Dollingen, je n'en ai pas de nouvelles depuis quelque temps. Sans doute qu'il attend votre arrivée pour me rèpondre. Si cela ne vous detournait que 10 ou 15 lieues je regardcrais comme assez importami de la voir. S'il cntrait dans une vue de commerce, il nous offrirait bcaucoup de ressources et méme ees conseils nous seraient bien utiles alors méme qu'il remserait, C'est au reste unbomme d'bonncur dans toute la force du terme. Je vous envoie ici joint quelgucs lignes de recommandation pour deux personnes de Plaisance, avec leaquclles j'ai conserve le plus de rapports, quoique interrompus depuis deux ans ou troia. Il est bon de vous diro un mot sur leur phisjquc, sur leur caractèrc et leur profession. Le Doctcur est un petit homme do 40 à 42 ans, mai gre, pale et d'un air pcnsif. méme mélancolique. Son abord est froid, il parie peu. Mais e'est un. bomme instruit, d'un caractère sur et discret à tont espèce. C'est un cxceilent ami qui m'a saové la vie dans une maladie grave par des eoins infinis, Quant à Guglie ri il est grand et mince, ayant à peu près le mkme si gè; il a le ncz très atruilm et prend baueoup de tabac; j'entre dans ces détails pour ne pas le confondre avec deux firères, dont I'un est asscz grand JOu reste ils habitent, je croi, à la campagne. Il étaft orniti ÌH grò (fior du Tribunal de première instance et j'ai bien peur que son excessive modestie no l'ait empèehé d'aller plus ioin. C'est un homme du plus grand morite et lait pour rcinplir di-