Rassegna storica del Risorgimento

CARLO ALBERTO RE DI SARDEGNA; DOUHET D'AUZERS JEAN LOUIS DE
anno <1965>   pagina <8>
immagine non disponibile

8 Ferdinand Bayer
refuser aux étrangers, et peut-étre aux Francais plus qu'aux autres, le droit de résider en son royaume. Le 29 juin, d'Àuzers demanda l'auto-* risation de rcster; cela lui fut rapidemcnt accordé par les deux textes suivants:1)
Turin, 4 juillet 1815 Monsieur le Chevalier d'Àuzers,
Sa Majesté, à laquelle j'ai eu l'honneur de faire le rapport de la lettre que vous m'avez adressée le 29 juin échu, toujours persuadée de la droiture des principes que vous avez manifcstés dans votre conduite, consent de bon gre à faire à votre égard, Monsieur, exception à la loi du 27 dudit mois de juin. Vous trouverez ci-jointe la carte de permission. La fìxation du terme n'est pour vous que de formalité. A son expiration vous n'aurez cra'à m'en prevenir.
En vous félicitant, Monsieur, du nouveau témoignage que le Roi vous donne de la favorable opinion qu'il a de vous et que vous vous ètes acquise à bien des titres, j'ai l'honneur d'étre, avec une considération distinguée,
Votre très dévoué serviteur Vidua
v,.-r ... Torino 5 luglio 1815
La carte de permission disait:
In virtù della presente, Sua Maestà accorda al Sig. Luigi d'Àuzers, proprietario abitante in Torino, la permissione di continuare la sua dimora pél termine di mesi sei nei Regj Stati e specialmente nella predetta città di Torino, con che sia tenuto di presentare questa alli Signori Governatore o Comandante della Provincia ed anche al Sig. TJffiziale comandante la stazione dei Carabinieri Reali del luogo di sua residenza e la faccia inoltre registrare alla segreteria della città o comminuta del domicilio.
Vidua, d'ordine di S. M. Rosano, Seg. di Stato di S. M.
Jean Louis d'Àuzers ne parait pas avoir été gène par ces contrdles divere: il n'en parla jamais à ses correspondants. Le 3 aoùt 1815, il expri-mait à sa belle sceur son contentement: Olière amie, il était si difficile dcpuis dix ans de se piloter avec sagesse, lorsqu'on s'était embarqué sur eette mer de tempétes, que je remercie Dieu tous les jours d'étre arri ve à un aussi bon port. Je suis lo in d'attribuer le tont à mes mérites. J'en
) Nous tìrons ces indications de VHistoire de fa fumìlh d'Àuzers déjà ci tèe; Ics do­cumenta sont dans le dossier Jean Louis cFAuzers aux Archives du chateau i'aiuilial.