Rassegna storica del Risorgimento

Charles Albert et le comte d'Auzers de 1814 à 1821 9
Eejette une grande partie sur les prières de ce bon Charles et sur vos bonnes ceuvres à tous. Mes intentions étaient toujours pour le bien; mais j'étais si souvent plongé dans le vague du hazard; tout disceruement pouvait ètre faeuemenfc égaré, et cependant les suites en devenaient incalculables, vu l'immense responsabilité qui pesait sur moi. Chère SCOUT, VOUS appren-drez avec plaisir que la crise qui vient d'avoir lieu n'a exercé à mon égard qu'uue influence flatteuse. Les mesures sévères adoptées dans ce pays contro ma nation, loin de m'atteindre, m'ont donne une preuve de plus de l'estimo, soit du gouvernement, soit des particulxers. Le ministre de l'In-térieur m'a écxit à ce sujet, d'ordre du Roi, pour m'assurer de tonte sa bienveillance. Ce sont ces sentiments prolongés et au dessus des évène-ments qui m'attachent à un pays où j'ai conquis une existence au milieu de tant de difficultés... .
Autre témoignage important, celui du cardinal Pacca,x) qui avait été emprisonné à Fenestrelle pendant que d'Auzers dirigeait la poliee à Turin et qui lui écrivit de Rome le 28 aoùt 1815:
Sarebbe stato per me una vera compiacenza se, nella mia breve di­mora in Torino nei scorsi mesi, avessi avuto il bene di rivederLa, siccome per conforto della mia lunga prigionia nel forte di Finestrella ne avevo sperimentato la cortesia e la decisa inclinazione di moderare e raddolcire possibilmente la dura sorte. Gradisco assai che il Sig. Avvocato Fèrreri Le abbia partecipati i miei sentimenti e le obbligazioni che intendo di aver contratto con Lei....
... Bramo di poterLe sempre mostrare la mia stima e la mia ricono* scenza .
Les d'Auzers s'étaient temporairement installés, à l'entrée de l'hiver 1814-1815, dans le palazzo Cavour. Lorsque sa belle SCOUT Victoire, devenue duchesse de Clermont Tonnerre, partit pour Paris en octobre 1815, d'Au­zers écrivit à la baronne Zélie d'Auzers: Cavour et moi accompagnons Victoire jusqu'au Mont Cenis. Nous allons, ma femme et moi, occuper son appartement à la maison Cavour. C'est un si grand agrément de nous réunir; c'est en outre une grande economie; je n'y paye que deux mille francs de loyer par an et j'ai loué provisoirement mon appartement tout meublé de la maison Tavigliano au Marquis d'Osmond, ambassadeur de Franco, au prix de trente louis par moia. J'en ai retiré méme les meubles du second étage que j'ai envoyés à Belangero .
A) Lea Mémoires da Cardinal Pacca parurent cn italien Rome en 1830, OD fran­cata ù Paria en 1833. Dans Tédition francaiae, tomo I, p. 244 à 252, 254 à 257,259 et 285, le cardinal prisonnier dìt M9 rapporta avec d'Aozera, qui sul. se montror- courtois et com-préhensif.