Rassegna storica del Risorgimento

CARLO ALBERTO RE DI SARDEGNA; DOUHET D'AUZERS JEAN LOUIS DE
anno <1965>   pagina <32>
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32 Ferdinand Buyer
les jcrars heureux. Seutant bien que ce n'était guère qu'en France qu'il pouvait encore lui trouver un appui, il vint l'été suivant,1) à Paris; ee voyage n'a pas été infructueux. En éclairant plus parfaitement le cabi­net de France sur la conduite et les véritables sentimcnts de ce prince, il a beaucoup contrìbué à obtenir que le Grand Due, son beaupére, fòt soutenu2) et qu'on ne prìt contre lui des mesures qui auraient achevé de lui òter tonte considération et rendu son avenir plus incertain encore. . Et c'est encore dans un texte que seules les générations postérieures devaient connaftre, dans le Journal8) écrit par Charles Albert le 18 décembre 1831, que Fon voit ce que fut pour lui le comte d'Auzers: Il fut parfait pour moi. J'aime à le répéter: lorsque je fus abandonné de presane tout le monde, de ceux surtout à qui j'avais fait du bien, et lorsque ceux qui, par tant de raisons, auraient dù me défendre contre les plus noires et infàmes calomnies, venaient augmenter le nombre de mes ennemis ou se faisaient lenrs échos, d'Auzers me défendait hautement, se rendait à Pa­ris pour mettre le niinistère au fait réel de mes actions, pour me procurer une protection. H fut enfin pour moi l'ami du malheur .
FERDINAND BOYEE
*} Lcgère ecrenr de Pasquier: d'Auzers vint à Paris dès avril 1821 et y resta proba-Memeat jnsqu'en jnillct.
2) F. BOYEB, Charles Albert à Florence de 1821 à 1823, d*apre les dépiches du mar' quis de la Maisonfort, in Rasaegna Storica Toscana, Florence, juillet-décembrc 1962.
?) F. SALATA, op. cr., p. 89-90.