Rassegna storica del Risorgimento

La questione italiana nei rapporti anglo-austrìaci del 1859 573
riuscito a far valere le ragioni del suo paese. Ha convinto Delane, direttore del Times ed ha ottenuto da Malmesbury la promessa che avrebbe sostenuto la causa italiana al congresso.I'
Apponyi, osservatore sensibile dei mutamenti dell'atmosfera politica, ne informa subito Vienna.2) Oltre alla missione Marliani, attribuisce la causa del cambiamento anche al memorandum di Cavour del 1 marzo, habile mais insi-dieux, che è servito a confermare i pregiudizi che gli Inglesi nutrono circa l'oppressione austriaca in Italia:
Toujours préts à sympalhlser uvee les vieti mes et à se déclarcr les champions des aspirqtions d'indvpendance et de nutionulité de tous les peiiplcs. les Anglais sont d'emulili plus disposte à adopter le poi ni de vue de la question italienne tei que M. de Cavour la leur fait envisager, quo ce Ministre représente un étut " libre et constitutiorinet camme le leur. Ils ne voient dans le programme piémontais que des demandes quHls trouvent justes et raisonnables, puisqu'elles netendent pas à enfieindre les traìtes de 1815 ni à priver V Attiri che de ce qui lui appartiene, et qu'elles ne rficlament pour l'Italie que le droit de se gouverner ellemSme, sans rintervention de bajonettes étrangères. Disposée à notts soutenir tatti quelle croyait notre état territorial menacè par Vambition de la France ou de la Sardaigne, l'Angleterre et ses hommes tVEtat de tous les partis deviennent indifferente et memo hostiles dès qu'il ne s'agii plus que de notre injluence en Italie* et de Vappai, que nous sommes censés donner au mauvaìs système d'administration dont on accuse les Gouvernements de la Pcninsule. Le Piémont est auxyeux des Anglais unepreuve que le regime constitutionnel augmente la position et Vinjluence exlérieure d'un Etat, et qu'il pourrait étre introduit avec avantage dans les autres Etats et ils voient dans cette forme de Gouvernement la panacèe universelle pour les maux et dans VA ut ri che le principal obstacle à son application .
Un'altra ragione che avrebbe provocato la disapprovazione degli Inglesi sarebbe, secondo il diplomatico, l'insistenza austriaca nel chiedere il disarmo preventivo della Sardegna, considerato un gesto dettato dal risentimento per umiliare inutilmente il Piemonte, Stato piccolo che non può ispirare alcun timore all'Austria.
e On finit par conciare que le Piémont a raison, que VAittriche a tori et qus si le Congrès échoue sur cette condition injuste, c'est nous qui serons responsablus de la guerre. Cette thèse m"a été soutenue par Lord Malmesbury uussi bien que par Lord Palmerston, Lord Clarendon et Lord Aberdeen .3)
In Inghilterra sembrano temere avverte Apponyi che l*Austria fini­sca per aggredire per prima la Sardegna. Ed egli non manca di mettere in guar­dia il suo governo contro le conseguenze:
Ménte noe amis les plus sincères nous dfisapprouveraient si nous agissions aia si et déclurent que dans ce cas nous aurions tonte CAngleterre contro nous et
l) Ahirliuiii a Cavour, 6 aprile e disp. E. D'Azeglio a Cavour, 9 aprile, Cui, pp. 297-298. v. BEALSS, op. cit.t p. 56. JE il ministro prussiano scrive a Berlino, il 5 aprile: Lord Malmesbury è arrivato... fino a dirmi che mai ringhilteera potrà prestare assistenza alla Austria in Italia, perchè mai l'opinione pubblica lo permetterà . YAI.SEI:CUI, op. cit p. 67.
2i Apponyi a Buor, 9 aprile, N. 36. SA e 13 aprile, N. 37 C (uiinnta autografa) ABN.
3) v. Malmesbury a Loftus, 11 aprilo, OC, 268.
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