Rassegna storica del Risorgimento

CHIALIVA ABBONDIO LETTERE; FRAPOLLI LUDOVICO LETTERE; GIOBERTI
anno <1967>   pagina <52>
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52 Ferdinand Bayer
pendant le General Cavaignnc a formellement declora el promis qu'U ne jerait pas de Vintervention armée. *)
Le Pape a secrètement demandi V intervention auirichienne afin qu'on ne piasse pas dire que e*est une violaiion de territoire.
Enfin, pour le bien que je te veux pour ton caractère simple et pur, je te conjure, ne te laisse point tromper, aye les yeux ouverts sur ce qui se passe autour de toi.
Tu sauras déjà qu'aujourd'hui on se propose dUarrèter Caussidiere el Louis Blanc 2) et qu'il ne s'agit peut-étre de rien moins que de la chute de Ca... Brulé la présente.
A la Hate, ton ami et frtsre éternellement .
Au nom de votre honneur, au nom de votre réputation dans Vhistoire, au nom de Vamitié filiale qui me lie à vous, je vous en supplie, Bastide, ne don-nez pas votre consentement à ce nouveau partage des dépouilles du Christ, gardez vous pur de cette nouvetle infamie qui va s'accomplir sans ménte qu'un seul commissaire lombard ou vénitien soit présent pour protester. Qu'on- nous laisse perir, si la Franca ne se sent pas la force de nous aider, qu'on nous donne plutòt un prince autrichien indépendant avec une armée propre, qu'on nous laisse mourir les armes à la main, mais qu'on ne nous séparé pas de nos frères de la Vénétie, qu'on ne nous vende pas au roi rénégat, qu'on ne nous condonine pas à la honte et à Vabrutissement.
Je vous ai parie avec la franchise de quelqu'un qui sent sa dentière heure. Ce n'est en effet qu'un testament que celui-ci. Si je survìs, vous me retrouverez avec vous derrière les barricades lorsqu'il s'agirà de sauver la France de ses ennemis externes ou ìnternes; ou bien à votre porte si les évènements voulaient que vous ne fussiez plus ministre. En attendant, je serai au milieu de ceux qui combattent pour leur pays à outrance dans la presse et sur le champ.
Soyez heureux!
Votre ami bien dévouè de coeur L. FrapoUi
P.S. Les sentimenti que je viens de vous exprimer sont ceux de nous tous, Lombards et Vénitiens et Italiens, qui ne sommes point soldés par Vune ou par l'autre camarilla, ainsi que ceux qui rédigenl les affaires d'Italie dans les Débats, le Constila tionneL le Siede, la Patrie. Faites les connaitre, je vous en prie, au General Cavaignac; il est bon, généreux, loyal, il les comprendra.
l'ai écrit à ce bon Hetzel fy pour le prier de me faire remettre un passe-
1) L'Augi eterre s'opposa toujoura à tuie intervention armée contro l'Ani rirhe et Cavaignac s*y résigna, non sans en avoir plusìeurs fòia esprime la menace à Vienne, et avec fiaccai.
2) Louis Blanc, membre da Gouveruemem Provisoire jusuu'à la réonion de l'As­semblee Nationale, et Caussidiere, préfei de Paris, curent, lors de la tentativo d'in-snrrcclion parìrienne du 15 mai, une attitude jugée condamnable par une Commission speciale d'enquéte. Le 25 aout, l'Assemblée Nationale autorisa lenr arrestai ion, mais ils pnrent sortir de France et se ré fu gì cr en Belgique et en Anglcterre.
s) Julcs Hetóel, plus tucd éditeur de renom, était en 1848 un républicain militant qui fot employé cornine chef de cabinet par BaBtide. La Commission de Déportation, doni parie Frapolli, déeiduit da transport en Algerie des individua arròiés dans l'insur-rectSon de juìu à Paris* Frapolli avait déjà milieu le pseudonyme de WaUtmann et Mazzini l'a ouvent designo sous ce nom.