Rassegna storica del Risorgimento

CHIALIVA ABBONDIO LETTERE; FRAPOLLI LUDOVICO LETTERE; GIOBERTI
anno <1967>   pagina <54>
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Ferdinand Bover
ce teste date de Lugano, 4 septerabre 1848, Bignè por Mazzini, Spini, Cernusclii et d'aulres ...
Le 12 scpteiulire 1848, une seconde adresse fui ignee à Lugano par Mazzini et ses ami; elle comraentait l'acceptation recente de la médiation anglo-frangaiae par l'Auiriche et les exccs dea troupe* de Radetzky en Lombar­die. Lizabe Ruffoni en envoya1) une traduction en francate a Bastide le 17 septerabre:
Paris 17 septembrc 1848. 29 Passa gè du Havre.
Monsieur le Ministre,
Vai Vhonneur de vous envoyer un récit détaillé des atrocilés auxquelles se livre le Gouvernement autrichien en Lombardie; Vous y trouverez jointe une pièce à VappuL Les signataires de cette adresse vous prient d'accélérer, autant qu*il sera en vous, les négociations diplomatiques el d'intervenir pour qu'il soit mis un terme aux exces d'un affrcux despotisme.
Je vous envoie aussi une protestatìon de quelques habitants de la Valtel-line. Le Commandnnt des forces, qui ont occupé la panie inférieure de ce pays, a force le Conseil Provincial à présenter une déclaration que le Commandant lui mème a dictée. Des citoyens de la Vàltetline, qui habitent la partie supé-rieure, ont protesté contre cette déclaration arrachée par la violence.
Je vous prie, Monsieur le Ministre, de prendre en considération les mal-heurs de ma patrie et d'agréer Vassurance de non dévouement et de ma reconnaissance.
G. Lizabe Ruffoni Secretaire de VAssociation NatUmale Italienne
Aucune des lettres cilées n'est accorapagnée dans les dossiere exaniinés de la moindre réponse.
* * *
De Gioberti, il n'est pas, aux archiyes des Affaires Etrangères, une lettre envoyée à Lamartine ou à Baslide, mais les paroles qu'il ad ressa à Bois le Comte, ministre plénipotentiaire de Franco à Turin, étaient dites pour étre répétées à Paris, ce que le diplomate fit dès le lendemain en cés terraes: z>
Vai vu hier le Président du Conseil M. Gioberti. J'avais déjà été en reta-lions avec lui Paris, sous des rapporta plus philosophiques que politiques, mais son opposition systématique contre l'action franqaise en Italie m'avait empéché de le voir souvent ici. Il m'a requ comme un ami et m'a témoigné, pour moi en particulier et pour la arance en general, les meilleurs sentiments. ]'ai été étonné de Vextrème modération de son langage, que je vais vous rap­portar aussi fidèlement que possible:
Je ne me Jais point d'illusion sur ma position, m'a-t-il dit, j'en comprends toutes les difficultés. On a laissé s'aigrir et se passionner les esprits en leur inspi­rarti de la défiance relativement à la seule idée qui puisse exciter des sentiments
J) Ibi ti. Coir. Poi. Coiistiift AUTRICHK-MIUN 10-B. fos 139-1K) (Adresse), fo 161 (lettre de lizabe Buffoni), fo 108 l protestatìon des habitants de la V'allei line, datée de la Madonna di Tirano, 20 aoùt).
2) Ibid. Corr. Poi. SAHD/UCNB - 322, fo 547-550 (18 dócerabre 1848).