Rassegna storica del Risorgimento
CHIALIVA ABBONDIO LETTERE; FRAPOLLI LUDOVICO LETTERE; GIOBERTI
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1967
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Ferdinand Bayer
que le vagite de sa dcclaration sur la guerre et la Constituante le meltrait hientót dans la mime silualion vis à vis du parti républicaìn, oh le parti conservateur s'était trouvé vis à vis de son propre parli. TI en est convenu et m*a avoué que cela était si vrai que sa premiere pensée avait été de ne prendre aucun engagement relativcment à la Constituante, et d'en remettre la réunion après la guerre, mais que la gravite des évènements de Gènes avait force le Cabinet à se prononcer pour Vaffirmation à cet égard... Jugez par là de la silualion de ce Cabinet!
Mais M. Gioberti espère que, par des négociations uvee Rome et Florence, il pourra éloigner ce danger et qu'il pourra décider les cabinets de ces deux pays à éloigner la réalisation de la Constituante en conservant le principe.
Fai dà demander à M. Gioberti s*U acceptait le principe de la médiation qui sacrifie la Vénétie et qui, par conséquent, est contraire à son principe de Vindèpendance absolue de l'Italie. Il m'a assuré qu'il conserveraU toujours le droit, mais qu'U accepterait le jait, si la médiation le réalisait.
Vous voyez, Monsieur le Ministre, que les idées pratiques, sinon les prin-cipes, de M. Gioberti se soni bien modifiées depuis qu'U est arrivé au pouvoir, et que la situation ne sera pas fori changée par lui quant aux rélations diploma-
Le ministère nouveau insiste beaucoup sur la demanda d'un General et d'un lntendant Francois, le vous en parlerai dans ma prochaine lettre... .
Mais, tandis que cette dépéchc diplomatique 6'acheminait vere Paris, le pouvoir en France changeait de maina; le 20 décembre, le Prèsident de l'Assemblée Nationale proclama Louis Napoléon Bouaparte Président de la Répu-blique Franyaise.
FERDINAND BOYER