Rassegna storica del Risorgimento

BIBLIOTECA DEL SENATO PERIODICI; PERIODICI INDICI
anno <1968>   pagina <672>
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Vita dell'Istituto
Le celebrazióni della Vittoria sono continuale con una brillante conferenza del gen. Mario De Meo che ha rievocato l'eroismo delle brigate Regina e Bari > dal 1848 a Vittorio Veneto, eroismo testimoniato dalle decorazioni conferite olle bandiere e ai singoli combattenti, dal numero dei caduti, dei 'dispersi e dei mutilati.
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BRUXELLES. - La séonre publique animelle dn Cornile Belge s'est tenne au rhàtcau de Gaasbeek, le 18 mai 1968. Elle était présidée par M. le Cbanoine R. Aubert.
Etàìént presenta: M. Van ISuffel, president dn Comité Belge, M. Cerri, vieedirec- leur de TChstitut Italietu M. Gain bella, M. Montagna, Mine Van Nnffel, Mine Bary-Pìn-get, Mme Flavien Kor.sak, M. et Mine Masculin, Mlle Vanderlinden, Mlle Hanssens, M. et Mme Loretta, M. et Mme "Warzeé, M. et Mme Braive, M. Lory.
S'étaient excnsés: MM. Burtier, Gérin, Gyseb'nck, Renson, et Mlle de ViRermont.
En ouvrani la séance, le Présldent annonce que l'Istituto per la Storia del Risor­gimento italiano a augmenté la subvention de la Section Belge de 50.000 lires, ce en quoi il est permis de voir ù la fois un témoignage de l'intérei porte aux travaux du Comité Belge, et un encouragement à les poursoJvre, dans la ligne dea objectifs scìen-tifiques définis à son origine. Il présente ensuite M. le professenr Van Nnffel, dont l'exposé sur La diplomalie belge et l'expéditiun de Fiume vieni, remarque-t-il, par-ticnlièrement à son heure: le prochain Congrès dn Risorgimento (Trieste 31 octobre-4 novembre 1968) n'a-t-il pas inserii cornine (bérne fondamenta! de ses séances la fin de la prendere guerre mondiale et ses problèmes?
Apre;? iayólr- r0idement rappelé revolution du statuì politi que de Fiume depnis le règne de Marie-Thérese jusqu'au début du XX siede, et esquissé les prinetpales dounées de la question fiumaine depnis rinterranti on aux cotés del FEntente oonditions du parte de Londres attribuant, à llialie, le Trentin jusqu'au Brenner, Trieste et tonte l'Istrie, Fiume excepté, proposition américaine, à la Conférence de la Paix, d'at-corder à la ville un statut parli etili er, avortement des pourparlers direets entro Iinliens et Yougoslaves, etc... , l'orateur examine les appréciations et jngements portés sur la politique ilalienné par les principaux dlplomates belges interesse.
Bien au courant du dessous des cartes , prndent, car soucienx de mènager, sur le pian économique, toutes les ebances de la Belgìque, Van den Steen de Jboy, notre ministre- pres: te Quirinal, semble avoir clairement pereti, dès le débnt de la erige, les dangers que comportai! la situation nouvelle Ainsi prévoyait-il que l'acco'rd italo-yougoslave, obtenu au Congrès de Rome en 1915, un Congrès auquel le gouvernement itali en ira vai l donne qu*un appui ofBcieux, ne triendrait pas. Fin 1918, il s'inquiète, de méme que son ebargé d'affaires De Liclitervelde, dn progrès des aspirations irréden-tistes, des sentimenlB vinlemment antifraneais d'une population qui exalte outre mesure les victoires italiennes, et d'un gouvoruement qui laisse tout faire sane reagir. La po­sili on de la délégation italienne à la Conférence de Paris lui semble d'abord d'une exigence dinìcilement conciliable avec la rcalité de la situation, mais l'insolite et déconcertante déclaration de Wilson le consterne, et justifie dn méme coup, à ses yeiix, l'aititude ferme d'Orlando, 11 so montrera néanmoins sevère pour Pexpédition de Fiume, doni il souligne les conaéquences periUeuscs, tant au poiut de vue de la poli­tique intérieure qn'an point de vue de la politique extérieure.
Assez differente* npparaissent les réactions du ministre belge a Berne, d*Ursel, et de l'attaché nrilitaire MoreL Le premier juge que le gouvernement italien était au rotinint de l'expédilion et quo, s'il ne l'a pas appronvée, il y était cependant plus ou moins fevoràble. Pour le second, d'Annunzio n'a faìt que céder lì un senti meni impulsivement idéaliste, tout dans la tradition goribaldienne; un peu plus tard, il note que le geste du leader nationaliete est approuvé por une largo fraction de la po­pulation, et il condonine la pusillanimité de Nitri, domine par la crainte de se voir couper les vìvres > par les amérfcains. Quuni au poète Kochnltzky, qui avait rejoìnt d'Annunzio a Fiume, il croynit que l'armée finirai! par s'ìmposev, ou quo Ni iti serait renversé et, avec lui, tout le gouvernement