Rassegna storica del Risorgimento
BIBLIOTECA DEL SENATO PERIODICI; PERIODICI INDICI
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Vita dell'Istituto
Le celebrazióni della Vittoria sono continuale con una brillante conferenza del gen. Mario De Meo che ha rievocato l'eroismo delle brigate Regina e Bari > dal 1848 a Vittorio Veneto, eroismo testimoniato dalle decorazioni conferite olle bandiere e ai singoli combattenti, dal numero dei caduti, dei 'dispersi e dei mutilati.
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BRUXELLES. - La séonre publique animelle dn Cornile Belge s'est tenne au rhàtcau de Gaasbeek, le 18 mai 1968. Elle était présidée par M. le Cbanoine R. Aubert.
Etàìént presenta: M. Van ISuffel, president dn Comité Belge, M. Cerri, vieedirec- leur de TChstitut Italietu M. Gain bella, M. Montagna, Mine Van Nnffel, Mine Bary-Pìn-get, Mme Flavien Kor.sak, M. et Mine Masculin, Mlle Vanderlinden, Mlle Hanssens, M. et Mme Loretta, M. et Mme "Warzeé, M. et Mme Braive, M. Lory.
S'étaient excnsés: MM. Burtier, Gérin, Gyseb'nck, Renson, et Mlle de ViRermont.
En ouvrani la séance, le Présldent annonce que l'Istituto per la Storia del Risorgimento italiano a augmenté la subvention de la Section Belge de 50.000 lires, ce en quoi il est permis de voir ù la fois un témoignage de l'intérei porte aux travaux du Comité Belge, et un encouragement à les poursoJvre, dans la ligne dea objectifs scìen-tifiques définis à son origine. Il présente ensuite M. le professenr Van Nnffel, dont l'exposé sur La diplomalie belge et l'expéditiun de Fiume vieni, remarque-t-il, par-ticnlièrement à son heure: le prochain Congrès dn Risorgimento (Trieste 31 octobre-4 novembre 1968) n'a-t-il pas inserii cornine (bérne fondamenta! de ses séances la fin de la prendere guerre mondiale et ses problèmes?
Apre;? iayólr- r0idement rappelé revolution du statuì politi que de Fiume depnis le règne de Marie-Thérese jusqu'au début du XX siede, et esquissé les prinetpales dounées de la question fiumaine depnis rinterranti on aux cotés del FEntente oonditions du parte de Londres attribuant, à llialie, le Trentin jusqu'au Brenner, Trieste et tonte l'Istrie, Fiume excepté, proposition américaine, à la Conférence de la Paix, d'at-corder à la ville un statut parli etili er, avortement des pourparlers direets entro Iinliens et Yougoslaves, etc... , l'orateur examine les appréciations et jngements portés sur la politique ilalienné par les principaux dlplomates belges interesse.
Bien au courant du dessous des cartes , prndent, car soucienx de mènager, sur le pian économique, toutes les ebances de la Belgìque, Van den Steen de Jboy, notre ministre- pres: te Quirinal, semble avoir clairement pereti, dès le débnt de la erige, les dangers que comportai! la situation nouvelle Ainsi prévoyait-il que l'acco'rd italo-yougoslave, obtenu au Congrès de Rome en 1915, un Congrès auquel le gouvernement itali en ira vai l donne qu*un appui ofBcieux, ne triendrait pas. Fin 1918, il s'inquiète, de méme que son ebargé d'affaires De Liclitervelde, dn progrès des aspirations irréden-tistes, des sentimenlB vinlemment antifraneais d'une population qui exalte outre mesure les victoires italiennes, et d'un gouvoruement qui laisse tout faire sane reagir. La posili on de la délégation italienne à la Conférence de Paris lui semble d'abord d'une exigence dinìcilement conciliable avec la rcalité de la situation, mais l'insolite et déconcertante déclaration de Wilson le consterne, et justifie dn méme coup, à ses yeiix, l'aititude ferme d'Orlando, 11 so montrera néanmoins sevère pour Pexpédition de Fiume, doni il souligne les conaéquences periUeuscs, tant au poiut de vue de la politique intérieure qn'an point de vue de la politique extérieure.
Assez differente* npparaissent les réactions du ministre belge a Berne, d*Ursel, et de l'attaché nrilitaire MoreL Le premier juge que le gouvernement italien était au rotinint de l'expédilion et quo, s'il ne l'a pas appronvée, il y était cependant plus ou moins fevoràble. Pour le second, d'Annunzio n'a faìt que céder lì un senti meni impulsivement idéaliste, tout dans la tradition goribaldienne; un peu plus tard, il note que le geste du leader nationaliete est approuvé por une largo fraction de la population, et il condonine la pusillanimité de Nitri, domine par la crainte de se voir couper les vìvres > par les amérfcains. Quuni au poète Kochnltzky, qui avait rejoìnt d'Annunzio a Fiume, il croynit que l'armée finirai! par s'ìmposev, ou quo Ni iti serait renversé et, avec lui, tout le gouvernement