Rassegna storica del Risorgimento
BOSSI CARLO; PIEMONTE AMMINISTRAZIONE 1800-1802
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1969
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52 Ferdinand Bayer
des eominunduns francais, avec les, vietile bandes le plus aguerries. Vouu Ics avez viies, rea nombreuses dcputations de gardes nationales de touies les provinces qui ne demanduicnt que des bayonnettes et des ordres potir marcher. Est*ce les bras, ou les fusils, qui nous manquèrent dans ces jours de dangcr? .
Une nutre prenve de la confiance populaire, Bossi la trouva dans l'effort consenti poor loger et nourrir les troupes franaises: Sttrmontant une répu-gnance trop juste, on vii les principales mnnicipalités du Piémont se charger d'un, si grand fardeau au milieu d'une disette qui renda il problémalique. à nos yeux méme, la possibili té de le porler... .
Après avoir consacré les deux liers de son disconrs à l'oeuvre gonverne mentale de la Commission Executive, Bossi marqua vigoureusement combien difiFérente était la raission du Conseil de rAdministration Generale créé par Parrete consulaire du 12 germinai an 9. Ses membres n'avaient que vois. consultative, voyant, dit Bossi en s'adressant particulièrement à Jourdan, passer toni entìer dans vos mains le pouvoir que nous avions pariagé avec vous...
Jourdan, devenu A dministrateur General, trouvait une situation singuliè-rement améliorée au printemps 1801:
e Le sort du Piémont fixé, du moins aux yeus de tous les hommes raisonnables, plus de besoins extraordinaires, plus de dépenses incalcina bles, plus de papier monnaie déprécié, et, par dessus cela, quatre moìs d'imposition fondere de J'année cornante à recouveer en numéraire, un fonds de sis cent mille livrea à l!H6tel de lai Mòna aie et plus de deux tiers dn produit de la vente forcée à rentrer, resultai d'une operatitm aussi recommandable en politique qii'ea nuance.... .
La Commission Executive avait i'aii: tout son possible pour répondre aux désirs du gouvernement francais en attendant la réunion du Piémont. Celle-ei à demi réalisée en germinai an 9, le Conseil de l'Administration Generale s'employa au bonheur des Piémontais:
H n'était plus question de faire vivre une armée aux dépens de nos concitoyens, mais de payer ceux-ci des avances qu'ils avaient faites, de leur monirer que les paroles de paix, de bonheur, de gioire, que nous leur avions si souvent données au nom da Gouvernement Francais, n'avaient point été de vaines paroles. Ce Gouvernement manifestai une inteniiou bien décidée de réorganiser Ta prosperile de cotte nouvelle division de l'Empire; notre devoir était d'en secondar, d'en rendre exéeu-roircs. d'en inierpréter, d'en solliciter par votre ergane les dispoaiiions. Le zèle qui nous avait principalenient animés au moment do l'orage en faveur des braves de la France, nous devions roaintenaut le tourner tout enticr en faveur de nos concitoyens. Le Gouvernement Francais l'avait lui-memu voulu sans dotile en nous conservant anprès de vous la voix consultative; Bervir faiblement leB intérSts de nos: concitoyens eoi été trafair à la foia et la Patrie et le gouvernemem .
Désormais, à en croire Bossi, la tacile des Conseillers lui de revendiquer pour les Piémontais les mcrnes droils, les raémes avanlages qiianx Frangais de eouclie. Tacile difficile, réauméc en cinq pnges du discours dont les divers pà-ragraphes commencent sonvent par dea mota qui évoquent la contcsiation : De là ces regrets que nons dùmes si souvent vous lémoigner... De là aussi les instances... De la ces sollicitations... De là l'hiinienr mème uvee la quelle nous ne pumes faire moins quelqucfois de nous expliquer... .
Il u'agissait, par e xeni pie, d'obtenir le paiement régulier des rentes et des