Rassegna storica del Risorgimento

BOSSI CARLO; PIEMONTE AMMINISTRAZIONE 1800-1802
anno <1969>   pagina <53>
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Carlo Bossi el le Piémont
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pensions, il'en relever le montant trop dcvalué, de rétalilir le reiuboursement <les del les sana moratoire:
On non a dit. assumi! Bossi, quc la menu; chose avuit eu lieii eu France; mais les mesures révoluiionnaires, que l'impérieuse necessito a pu seule autoriser, sont-ellcs appi irables à on tcnis de calme et de paix, à un Pays qu'on veut s'atlacher, dont la conquèlc clle-mcmc est déjà un grand avantage, et qui possedè enfin de quoi fairo tace à ces engagements? La violence fait-elle droil. et, parce qu'on n'a pu toujours ótre just e, s'cnsuit-il qu'on ne doive jamais plus Tetre? >.
Dans chaque pnragraphe, Bossi aflirmaii que Jourdan pensait cornine ses conseillers, qu'il souliaiiait, cornine eux, que Turin eùt un Tribunal de Com­merce, une Bourse, une Banque, une Foire, qu'il voulait soulager l'infortirne, donner du travati par de nouvelles entrepriscs, qu'il désirait 1 abolition des douanes elitre le Piémont et la France... Mais le general n'obtenait pas toujours gain de cause auprès des bureaux ministériels parisicns...!
Un point fort sensìble aux Piémontais, ce fui le nombre de places con-fiées, dans les administrations, à des boinmes étrangers à la région:
Certes il paraìtra surprenaut que, dans un pays où l'Administrntion des Fìnance6 et le Commissariai General des Guerrcs passaicnt, de l'aveu de tonte l'Europe, pour les mieux organisés, parce que quelque mode d'execution a été changé, on se soit era obligé de ne replacer presque aucun des ancieus etnployés, et que, lorsque le Premier Consul a formellement accordé à cette Division six places de Comraissaires des Guerrcs, cet arrèté, qui date depuis plus de six mois, n'ait pas encore recu son exérution; que, lorsque presane toutes les places à la nomination du Premier Consul ont été données à des citoyens nalìfs on naturalisés dans ces départemenis, tnutes celles qui dépendaient de ses agens ayent- été accordées à des liommes qui étaient encore étrangers à cette epoque à notre Patrie, dont quclques uns affectent méme encore de s'y regarder corame dans une espèce d'exil. *) Si nona avons souvent fait ces observations, si nous y rappelons aujourd'hui votre atteution. ce n*est pas à cerne qui ont le plus désiré la réunion de cette eontrée à la France qu'on pourra reprocher de ne point aimer les Francais. Non, nous n'avons jamais demandò, nous ne demanderons jamais l'éloignement de ces employés. HS sont devenus nos collaborateurs, nos frères, et nous aimons trop à nona confondre au milieu des Francois pour jamais désirer d'en voir diminuer le nombre panni nous. Mais, si Fon regarde comme eonvenable, sous plus d'un rapport, de grossir en Piémont cette espèce de colonie fmancière, au moins l'èqui té admìnistrative exige-t-elle qu'il soit en méme temps pourvu à la subsistance des individus dont ib viennent ocouper lee places...*.
*) Un rapport fall en Fan XI par le sénaleur Joseph Cornndet, verni en Piémont pour y choihir les biens affeelé à la dotation du Sénni Conservateti (Paris, Areh. NaL AF-IV-102S); contieni ce passage: Les Francai employés ;àa< le I tjajs >M plaignent de Féloigncmeiit qu'ils éprmivcnt de la pari des mitifs pour co commerce qui embellit la vie. Mais d'aborti ila prétendeni amoner il laura uaages Ics nntifs. Ne Beruit-il pas plus: dans Fordre qu'il s'accontino ti cut, mix, aux usagea du ipayjs? La phipart, et porti cutierement 'le femmes, so aonsidèrent nomme etani duna un lieo de déportaiion et u'abordent les perfioniies qui nrrivent do Paris que pour exprimer teur mortai ennui. DoH-on obtenir uno communion de société de la pari des babitans du pays aveé de parettlea IwcoJirewanowt?. , .