Rassegna storica del Risorgimento
BOSSI CARLO; PIEMONTE AMMINISTRAZIONE 1800-1802
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1969
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Ferdinand /foyer
Cea rédamations, rappelées en tm disco urs solenne! de dotare, les Conseillers ne regrettaient pas de les avoir failes: Quel que soit le cas qu'on alt fait: de nos observations, notre responsabilité, la voix de nolre conscience nous les dictaìtt nous somnies convaincue d'avoir aulant servi le Gouvemement Francis que les Répnblicaina du Pièni ont en les faisnnt... .
D'aillenrs de bona resultata éiaient acquis. Dans l'ordre judiciaire, les tribunaux subalpins soutenaient avec honneur la comparaison avec les anciens tribunaux de la République . Dans Padministration, Jourdan avait pu se mon-trer heureusement surpris de la facìlité avec laquelle toutes les loia francaises, tons les nouveatix règlemenis ont été saisis et exéculés par les Préfets, les Sona* Préfets, les Conseils de Préfecture et ménte par les Maires de beaucoup de connnunes où Pòri n'aurait pas goupgonne tant d'ìnstruction, tant de connais-sances adiuinistralives... x) Les Conseillers, qui avaient propose ces administra-teura, tona piémontais, étaient fiers de l'impariialiié absolue qui dieta leur choix et qui, metiant de coté tonte passion, écartant tonte intrigue, n'envisagea que le bien public, ne chereba qu'à mei tre ebacun à la place où l'on croyait quii pourrait faire le plus de bien.
Ce diacours finissait par l'affirmalion de la bonne intelligence qui avait toujours régné entre Jourdan et ses conseillers et par un appel à Pavenir Pere de tonte vérité pour décider s'il fallait croire les opposants et leurs tene* breuses délationa.
Après Pétnde de ce diserrare où Bossi donna, à ce que disent les deux notices biographiques déjà citées, la elei de sa conduite, il parai! possible d'es-sayer d'expliquer son attitude polilique.
Né à Turin, serviteur du Roi de Sardaigne pendant des années, ponrquoi se dit-il républicain à partir de 1798? Ce n'était assurément pas pour obtenir des places ìmportantes dans Pétat pnisque la monarchie lui. en avait déjà con* fìées. Ce n'était pas davantage pour s'assnrer une fortune: au début de 1803, Laboulinière, chef de la division de l'intérieur à l'Administration Generale à Turin, dit de Bossi rare compliment : Il est probe... Et l'on ne connait pas d'accusalion de concussion ou de corruption qui ait été porlée contre lui, avec documents à Pappui.
Il devint dono républicain par conviction. Laboulinière Pa dit philosopbe . Il grandi t, au cours de la seconde moitié du XVllie siècle, dans un monde où, mal gre les censures, s'étendaient les théories libérales du Siede des Lumières. En 1781 il composa, à la louange de Pempereur Joseph II qui venait de publier un Edit de Tolérance, une ode d'inspiralion philosophique qui dcplut à la Cour de Turin; il dut alora s'exiler pour quelques moia... Devenu diplomate du Roi de Sardaigne, il en fui le représentant, au cours de 1797, auprès du general Bonaparte, avant le traile de Campo Formio; n'en subit-il pas le genie impé-rieux? Ne devait-il pas Paeclamer au moment dea Cent Jours et perdre les fonctions de préfet que Louis XVIH lai avait laissées en 1814?
>) Le Consefller d'Elei Laumond, ehargé d'inapecter les six départenenta du Piemont dona les premiere mois de 1803 (nivose a germinai un li) se dit, dans un rapport à Chaptal (Paris, Aridin Nat. AFJV-1025), satiafttit deB Préfets et Sona. Préfets mi'tl cut. l'occasion de voir. Ce préfets étaient premontala: LaviUe (dópartement da Po), Si Marlin de la Motte (Sesia), Gundolpbe (Doirc), Gregori (Stara), Campana (Marengo); le préfet da dipartemetil da Tanaro étaft mori deputa pan.