Rassegna storica del Risorgimento
BOSSI CARLO; PIEMONTE AMMINISTRAZIONE 1800-1802
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Ferdinand /foyer
a sa bifnvpìllanre. ainsi que les témoignages d'estinte doni vous les faonorez. Chaptal lint assurément sa promesse d'informer Bonaparte. A celie epoque, le Premier Consul. ayani relrouvé, grace à la paix avec FAngleterre, sa liberto d'action dans le Moyen Oricni. sNjceupait d'y remettre en place dea représen-tants de la Franoe. Le 24 fructidor an 10 (11 aeptembre 1802), le general Brune fui nomine ambassadeur de la Répuhlique Francuise auprès de la Sublime Porte. Le 29 fructidor, Bonaparte decida que seraient et alili e dans les diffé-rents ports de la Mer Noirc et les contrées adjacentes, troie Conimissariats Generarne des Relations Commereiales , réquivalent des anciens consulats de France: luti d'eux était installò à Jassy en Moldavie; le titulaire propose par Talleyrand eut son nom rayé et remplacé par Bossi, du département du Pò , d'une écrilurc qui pourrait étre celle de Bonaparte lui-meme. La nouvelle en fui envoyée à Bossi le 4c jour complémentaire an 10 (21 septembre 1802. *) La notice sìgnée C.B. relate les réaclions de Bossi: Il recut par un cour-rier exlraordinaire sa nomination de Commissaire General de la République Francuise près les Hospodars de Moldavie et de Valachie, avec ordre de se rendre à Toulon pour s'embarquer sur la fregate qui devait porter le marécbal Brune à Constantinople. Quoique cette mission fùt dans les gouts de M. Bossi, les circonstances prètant à ce que ce put étre regardé comme un exil, et d'ailleurs, désirant pouvoir étre à ménte de donner des explications sur son administration et hater la fin des choses qui restaicnt à faire encore pour le bien de son pays, il ne crut pas devoir accepter et refusa en des termes absolus et qui laissaient voir son mécontentement... D'autre pari, Bucbon dans la Biographie Univer-selle Michaud, a dit: Une Ielle commission ressemblait beaucoup à une disgràce et tout le Piéniont la regarda comme telle. Il en fui lui-mème persuade et refusa positivement .
La réponse de Bossi à Talleyrand, conservée aux Arcbives des Affaires Etrangères à Paris, tradii it-elle vraiment son mécontentement? On en jugera: 2>
Turbi, 13 vendémiaire on 11
Citoyen Ministre, L'état de ina sante, les circonstances de ma fnmille, nion goùt pour les letlres et le repos ne me permetteni pas, Citoyen Ministre, d'accepter la mission élòignée à laquelle le Premier Consul m'a fait l'honneur de me nommer. Ne me paraissant pas convenable de garder anprès de moi le titre d'une place que je ne puis accepter, j'ai remiti dans les mains de PAdministratcur General, qui me l'avait fait passer, votre lettre avee la copie d'iirrélé qifelle renfermait.
Pai l'honneur de vous renouveler Ics assurances de mon respect
Bossi
Le renvoi des documenti; au general Jourdan fut accompagno d'une lettre:
Turiti, 1S veudéuiiuire an 11
Poi l'honneur de vous remerder Citoyen General, de la communication que vooi ave bien voulu me faire de lo lettre du Grand Juge concernant ma nomination
*) Parili. Ardi. Nat. AP41MNK
2) Nona exprimon notre vive m amicalo gratìtudc a M. Georges Dctlian, Conservatene des Arcbives dea Affaire Etrangères, qui a bion voulu rerhercher et copier ponr noiiH ces documenti;. Ces letlres se tronvent dona lo dossier Bossi. Personnel, jére sèrie, voi. 10, pas 187 et 189.