Rassegna storica del Risorgimento

BANDIERA (FRATELLI)
anno <1919>   pagina <593>
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, vovi documenti suWwidio de' fratelli Bandiera ecc. 593
Sioile pour prendi' ses ordres. L'on fit de suite apprèter dea firégates à vapeur pour partir à peine on aura eonaaissaace des in-structions Royales avec l'intention de les faire oroiser sur les còtea de la Calabre afin d'empècher la fuite des compromis du coté de la mer.
Hy aaussiapeuprès 2pn hommes delagarnison de Naplesqui sont prets à partir au premier signal.
Le P. Scilla qui m'a parie de cette affaire, me disait qu' il ótait tranquille sur l'esprit de la. Province, que le parti liberal vou-lait exploiter, et qu' il ne doutait point que tous ces individus ne soient arrètés les uns après-les autres,
A leur arrivóe en Calabre se voyant abandonés a eux mS-Ttìes il parait qu' ils se sont dispersés dans les bois.
Heureusement encore les libéraux dans leurs plans aussi foos qu' insensés se sont dereohef grandement trompé en choisissant la Calabre pour le théatre de leurs operations. Cetfce Province H-dèle a son antiréputation et qui s'était si honnorablement condui-te lors des afiaires de Cosenza, n'a jusqu'à présent répondu que par le dedain et le mópris aux séductions du liberalismo le plus effréné.
2.
Naples, 24 juin 1844.
Je profìte du départ d'un bateau à vapeur pour avoir l'hon-neur, monsieur le Comte, de vous continuer le factum des affaire* dont les Calabre s sont en ce moment le tnéatre.
Ainsi que je vous ai mandò par mon rapport d'Her les refu-giés en dóbarquant le 16 se dirigèrent dans les bois, et ce n'est que le troisième jour que V on parvint à les rencontrer près du village de Belvedere. Là ils óohangerent plusieurs coups de fasil avec la Guardia Urbana (Guardia Nazionale) et ils furent ba'ttus. Cependant le chef des TTrbains fat tue et un Gendarme y fut
blessé.
Ils se dirigèrent ensuite sur S. Giovanni di Morev où ils se rencontrèrent une seconde fois avec les Urbains, à la suite de cette rencontre plusieurs d' entre eux furent tués, et eli' autres ont é-té faits prisonniers; d' autres enfia se sauverent par la fuifcó. On croi! ioi qu'à heure qu' ài est on se sera emparó de tous les autres,