Rassegna storica del Risorgimento

AMERICAN PHILOSOPHICAL SOCIETY DI FILADELFIA CARTE FABBRONI; FA
anno <1970>   pagina <570>
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Gustavo Costa
risulta da una lettera in francese di Wilhelm von Humboldt al riformatore toscano, in data 20 gennaio 1808:
à Rome, ce 20. Junvier, 1808. Monsieur,
Je viens de recevoir diins ce moment niéme la lettre par laquelle Vous me prò* cnrez l'avantage de faire la connoissance de M.r* de Rennenkampf, et m'empresse d'uutant plus ù Vous en remexcier sur le cbamp, qu'aussi de mon coté je désirais vìvenieni d'avoir de Vos nouvelle. L'interruption de nostre commerce épistolaire a été égalemenl fàchcuse pour rnoi; elle n'esl cependanl verme (me d'un concours de circonstances accidentelles; car je suis sur d'avoir loujours répondu exactement aux lettres que Vous avez eu la bonlé de m'adresser. J'ai continue pendant cet intervalle tout dourcmcnt ma vie tranquille iei, le seni cbangement que j'y prévoye jusqu'ici, est que je ferai probablement au printemps un voyage en Allemagne; j'en avais déjà fait la demande à ma Cour l'automne passe, mais le Roi ne m'a pas permis de quitter Rome qu'au 1. de Mai. Mon absence ne sera néanmoins aussi alors que de très-peu de mois, ma famille resterà ici. Je me réjouis d'avance qne je pourrai peut-ètre alors passer par Florence me procurar le plaisir si longtems ardemment désiré de Vous revoir, Monsieur, Madame Votre épouse, à laquelle je Vous prie de présenter l'ho ni ma gè de mes plus sincèrcs ani il iés.
Mon frère est, ainsi qne Vous aure/, pu voir par les gazettes, Monsieur, à Paris. Il s'y est renda dans ce moment par ordrc du Roì, qui a voulu qu'il accompagnat le Prince Guillaume son frère dans son voyage en France, mais il avoit déjà le dessin de s'y rendre auparavanl. Il y soignera lui-méme la continuation de l'impression de son voyage. Il sera in 11 ni meni (latte du jugement indulgent bien veuillant que Vous voulez bien, Monsieur, porter dn premier volume. Il renferme en effet de grandes vues semble offrir de nouvelles rouies à ceux qui d'orénavant pourront entroprendrc de semblables expéditions.
Je regrette vivemeni avec Vous que l'excellent General O'Farrill ait quitte l'Italie. J'avois encore reco pen avant son déparl une lettre de sa pari, et je me suis hàté d'y répondre.
Me. de Humboldt me ebarge, Monsieur, de Vous dire mille choses obligeantes de sa part, de Vous prier de la rappeler également au souvenir de Madame Fabbroni. Permettez qu'en méme tems je Vous renouvelle l'assurance des sentimenti de considé-ralion, d'attaebement d'amitié, avec lesquels j'ai l'honneur d'ètre, / Monsieur, / Vo­tre / très-bumble très-obéissant / Serviteur, / HUMBOLDT. "
Fabbroni aveva raccomandato al diplomatico prussiano due distinti viag­giatori tedeschi, Gustav von Rennenkampff, ed il fratello di questi. Alexander, -' il quale, dopo aver fatto parte della cerchia di Coppel, visse in Italia negli anni 1807*1808.8> Wilhelm von Humboldt annunciava al proprio corrispon­dente la sua partenza per la Germania, che doveva aver luogo il 14 ottobre 1808, *' e l'arrivo del fratello Alexander a Parigi, insieme con il principe Gu­glielmo di Prussia, incaricato di negoziare con Napoleone una riduzione delle
) La lettera ò indirizzata <A Monsieur, / Monsieur Fabbroni, / Direct cu r de l'Hotel des MonnoycB / à / Florence.
2> Wilhelm una Caroline c.it.. HI, pp. 36, 92 e passim.
A. d. lì 28 (1889), pp. 220227. Cfr. THEODOR DISTEI., AU Wilhelm von U(im­bolata lotsten [jeberujahron (Bine Milthetlung Maker unbekanntor liriefe), Leipzig, 1883, passim.
<) Wilhelm una Caroline eh., II, p. 300.