Rassegna storica del Risorgimento
AMERICAN PHILOSOPHICAL SOCIETY DI FILADELFIA CARTE FABBRONI; FA
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1970
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Gustavo Costa
Fabbroni, gliela spedì da Panna, circa due mesi più lardi. Da parte sua, il riformatore toscano rimandò la lettera ad Alexander von Humboldt per fargli toccar con mano, grazie ai timbri postali, quanto era accaduto. Si veda in proposito la minuta di una lettera di Fabbroni aU'illustre viaggiatore, da Firenze, in data 31 maggio 1816:
Florence 31. Mai 1816. Monsiear le Baron,
Pai reca de Parme avec le plus grand plaisir (mais seolement le 25 courant) la lettre qae Vons m'avcz fait l'honneur de m'écrire en date du 23 Morsi J'ai été extré-memeiti fiatté do souvenir que Vous avez la bonté de me conserver, mais bien Jaché en mènie temps ponr n'avoir pn faire voi* le cas que je fais de tout ce qui me vient de Vous, au Minéralogiste mexicain, qui devait en ètre le porteur. Je ne sais pas ce qu'il peni ètre devenu. Je regna par la poste, il y a environ un mois et demi, une lettre diri-gée à Mr Aileman, que je gardais pour la Lui remettrc, sana savoir qui il était, ni d'où il venait. Je ne sais pas de quelle importante elle peut ètre pour Lui, et, cornine il n*a pas eu la précaution de m'en avertìr, ni de m'annoncer son cbemin, je pense de Vous la remettre ci-joiate, car Vous pourrez, peul-etre, la lui faire parvenir. Je l'enve-loppe dans votre propre Lettre, sur laquelle j'écris, et que je Vous renvoie à ma jlistilicaiioii. car Vous y verrez la marqae de Parme, où on Fa mis à la Poste, et la date du 25 Maggio, ou Mai, qui est le jour de son arrivée ici.
M'aurez-Vous peut-èrre mal jugé d'après mon silence? J'en serais aa désespoir, car il m'est trop précieux de me conserver toujours votre bonne opinion. C'est pourquoi je ne diffère pas davantage à Vous accuser enfin la reception de votre chère lettre* et Vous prier de croìre que je serai toujours empressc, ambitìeux, d'avoir l'honneur de Vons servir.
Encouragé par votre bonté, je Vous prìerai à vouloir bien me rappeler au souvenir deMr le Baron de Humboldt, votre digne frère, et à colui des Secrétaires de l'Académte dee Sciences, à laquelle Vous appartenez, et à MM" les professeurs du Jardin des Plantes.
J'ai l'honneur d'ètre avec la plus haute considération / Monsìeur le Baron / Votre très-hnmhle / et très-obéissant servitenr / JEAN FABBRONI.
P.S. Notre cher et common Ami, Mr Deleuze, Vous a demandé des renseignements sur le fila de Mr Claproth, qui est à présent à Paris. J'uitemls encore le résultat de ses recherches ultérieures qu'il m'a fait espérer après des nouvelles recherches. Ce Mr Claproth a emprunté de l'argent d'une dame ici pour faire le voyage de Paris, avec promesse de le renare sous six mois, et il ne répond plus infime à ses lettres. Sa femme est ici dans la plus grande misere, et ne vit que par les sentiments cbaritables d'un cure dans la maison duquel elle se trouve. N'y aurait-il pas moyen de Lui faire rappeler atsprès de Lui sa femme, et d'obtenir le remboursement de la dame qui est vemie à son secours?
Fajbbroni, inviando ad Alexander von Humboldt la lettera di raccomanda-zione in favore di Alamari, insieme con un'altra che un ignoto mittente aveva indirizzato al giovane messicano presso il riformatore toscano, esprimeva nel modo più convincente il desiderio dì prestare i suoi servigi all'illustre viaggiatore, il quale, come si vedrà in seguito, non mancò di approfittarne. Nello stesso
Mexico, 1951, passim. Cfr. Luis CONZAI.ES, Humboldt y la revolution de iwlepen-dencia, in Bnaayos sabre, Humboldt, Mexico, 1962, pp. 201, 213 o pastini; CIIAIU.ES A. HAI.E, MexUum Liberalìsm In the Age of Mora, 1821-1853, New Haveu nnd London, 1968, no, 16-17 e passini.