Rassegna storica del Risorgimento

LA POLITIQUE DE NAPOLÉON III ET L'ESCADRE FRANgAISE A GAÈTE
(Novembre 1860-Janvier 1861)
Au début de novembre 1860, la polìtlque ni enee par Napoléon UE dane la guerre où s'affrontaient, pour la possession <lu Royaunie des Deux Siciles. sozt souverain Francois II de Bourbon d'une pari. Garibaldi et Victor Emma­nuel n roì de Sardaigne d'autre pari, ne pouvaii plus ótre mal comprise. En envoyant une escadre devant Gaète. où s'était réfugié Francois II. FEmpercur des Francais ne pretenda il faire reculer ni les Chemises Rouges. ni les Piémontais; il voulait seolement ménager la dignité da Bourbon en lui épargnant, grSce au libre accès de Gaète* de devenir, lors de la cessation des combats, le prisonnier de Victor Emmanuel. Ayant la mer libre devant lui, Pex-roi des Deux Siciles pour-rait alors voguer vers le nouvel asile qu'il choisiraii.
En attendant cette écbéance. FEscadre francasse d'Évolutions demeurait à Fancre dans la rade de Gaète, toujours commandée par le vice amirai Le Barbier de Tinan. Pour celui-ci, plus de méprise possible sur les intentions de Napo-léon HI, plus de pian menant à un affronlement " des escadres franraise ei piémontaise . Que Tinan ait eu grand peine à abandonner son premier, dessein : interdire aux vaisseaux de Famiral sarde Persano la zone mari tini e entre Sper-longa, au nord de Gaète, et Fembouchure du Garigliano au sud, il le die a son chef, le Ministre de la Marine, mais il obéit et envoya, dans Faprès midi du 1" novembre 1860, un télégramme chiftré: Je quitte le mouillage du Garigliano pour reprendre celui de Gaète .
Certes Tinan adressa encore à Persano, le 4 novembre, une lettre z> de remontrances: les vaisseaux sardes avaient bombarde la cote, alors qu'ils étaient placés à portée de canon de Fescadre fxancaise, au risque de la toucher, et ils n'avaient temi ancun compie du coup de canon tire pour avertissement par les Frangais... Dans sa réponse, Famiral sarde rendit bonnnage à Napoléon DU pour Faide apportée à l'Italie, mais. rétorqna-l-il. attaqnés par Fartillerie de Francois II, les vaisseaux piémontais n'avaient Xait que se défendre, et ils. n'avaient pas remarono le coup d'averti sscment frangala; il termina en répétant qu'il exétfuterait toujours les Qrdres de son souverain.
Devant Gaète, Tinan contìnua d'adresser au Ministre de la Marine3* des
>)i Ci. FERDINAND BOYER, tt-dffrontement -hs lespadrea /ran<j/se et piantimi tùse a Gaète (ottobre 1860), duna lòfi Studi in onore del prof. NINO CORTESE, Ù parai ire,
2J C. DI PBRSA.NO, Campagna novale tlt-gtì (inni 1860 e 1861. Diario privato, politico, mUltare, 4* ed., Turi, 1880, p* 440.
*) PARIS, Arrldvi Niitiomile* Marine BIM, no 784 (Lettre du Vie Amirai de Tinan au Ministro de la Marino en 1860). Noue avons esaminò toni cet important dossier pour lo présente elude. De la soni extraits tona les criis de Tinan ckes ici. En respon-daxit a Tinan, le Ministre de In Marino dit souvent nvoir ria Ics dépèelies rocuos de Cacto sana ics youx de Napoléon III.