Rassegna storica del Risorgimento

FRANCIA POLITICA ESTERA 1860-1861; GAETA STORIA 1860-1861
anno <1972>   pagina <243>
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Z'escadfiSjrmigalse à Caino 1860-JB61 243
rapporta dans lesqucls il décri vah les combat*: dèa le 2 novembre, la flotte sarde avari appuyé de ses bum bardemenls Foffensive piémontalse dans Ja zone littorale près de Femboucburu Iti (origliano: le fleuve avuti cté franchi par les soldats de Victor Emmanuel II qni entrò reni dune Mola di Gaeta; plus à Fintérieur. la gurnison napnliiuinc de Capoue mit bas les urmes le 2 novembre. Tinan ne mani­festai t utirun dotile sur la defilile finale de Francois U; mais quuud se produirail-elle? 1/amirai francala écrivait. le 6 novembre: Bien qu'un grand désordro et une grande incapacité se lassenl remurquer dans la direction de ses troupcs et de son armée, la place de Gaèle est telleineni forte qu'il ne s'agii quo d'en fenner les portes pour lenir longtenips les Piémontaìs en éehec >.
Le 10 novembre. Tinan eonta comment un corps d'année napolitain, com­pose surto ut de cavatene et d'arti! Ieri e de campagne, avait franchi la frontière meridionale dea Etats du Pape et avait depose aes armes devant les oflìciers franeais du general de Goyon. Cependant. entri- les murs de Gaèle. doni les portes restaieni tloses, et les avani-posies piémontaìs, les troupes de Francois II* qui avaieni fui de Mola, vivaient diAìcilemeni: Cea solduls sana lenles, sans abris. par une temperature de venne très froide, se sont emparés de toutes les maisons du faubourg de Gaèle; ila en brìi leni les portes et les fenétres pour faire coire leurs alimenta, déiruisent et briaent ce qni lem* tombe sous la maio ... j>. Le commandemenl sarde Ieur refusait une capitulatiou bonorable, au dire de l'ani irai francala; le general Fanti disait qu'après le depuri, qu'il jugeait proche, de Fescadre francaise. les Piémmiiais pourraienl imposer leurs conditions.
Qu'allait décider Francois II? Il ne pouvait ignorer le jugement de Napo-léon III. Lransmis le 6" novembre par Tliouvenel, Ministre dea Affaire* Elrangèrea au due de Gramont, umbassadeur ù Rome: ') Aujourd'hui que son bonneur est =auf et que sa rcsislanee est sans résultat politiqtie, il ferait sugemenl de s'en aller... *. Mais, le 10, Tinan écrivait à Paris: Rien ne peut faire presumer les futura desseins de Francois II. La position critique où il se trouvait à l'epoque de mes dernières dépèches, position que les évènementa n'ont paa démentie en ce qui concerne son armée, ne Fempcche pas de posseder dans Gaète une place de premier ordre, où les Piémontaìs n'enlreroni jamais que par fumine, si les défenseurs ne leur ouvreni les portes, soil par faiblesse. soit par traluson ... La roer est libre... Il sufBt au Roi d'un peti d'energie pour prolonger cette situaiion, d'autaiit que la présence sur les lieux de qualre baliments de guerre espagnols et de deux navires de commerce franeais lui offre les moyens de quiller la place sana avoir à subir une capitulation, dont il pourrait laisser trailer après son départ . Cependant, le bruii du départ dea vaisseuux franeais s'étant répandu dans Gaète, Francois II fii demandar à Tinan d'en ótre averti vingt quatre beures à l'avance; Fani irai franeais fu alors visite un Roi pour lui dire, qu'en pareille occurrence. il lui donnerait non seulemenl vingt quatre beures, mais plus longtenips ai la rhose lui étaii nécessaire,... .
Le 13 novembre, Tinan écrivait: 4 Nona allona sana domo, uva ni peu de jours, assister au bomburdemenl de. Gaète, et, le Roi n'ayanl pris aueune mesnre pour éloigner sa belle mère, sa lemme, sa funi il le, ni les familles de plusieure offieiers et de beaucoiip de soldats renfermées dans celle ville, quelques bombes torobécs dans la place tiAironi peui-èlre dans cea eonditions, je le suppose a en atnener la reddition ... >. Tout dépenduii donr ibi icinps nécessaire à la mise
ty E; A> Qftwmpni La ynrr d* Ptimpemtr, Parte 1889. voi. 1. pp. 278.279.