Rassegna storica del Risorgimento

FRANCIA POLITICA ESTERA 1860-1861; GAETA STORIA 1860-1861
anno <1972>   pagina <244>
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Ferdinand Bayer
eu batterie de l'artillerìe de siège des Piémontais; vingl cinq jnurs, au dire de Tinun. le 17 novembre.
Pour respecier ses consignes de neutralité, l'ani irai francata interdisait tonte communication avec Ics belligerani; il lai étail Ione difficile de trunsmetlre à Parie des informaiions toujours bien controlées. Le 17 novembre, il parla cepen-dani des divergences qui se manifestaient patini les soldats de Francois II, de la démission, remise au Roi le 12, des généraux Salzano. Barbalonga et Colonna, da passage à l'ennemi d'un bataillon de chasseurs à pieci sons les ordres du com-mandani Pianelli. et des dix canons encloués par des malveillants sur les rem* parts en face dea Piémontais... Et Tinan de jugcr durement, une foia de plus, les conseillers et les généraux du souverain napolitain. Plus encore: il con-damnait l'ari:st oc-rat ie de l'ancien royaume des Deux Sieiles: Je dois convenir, après avoir suivi de près ce qui se passe, que les classes élevées de la société napolitaine méritent le sori qui lenr est i'ait. par leur corruption et l'incapacité et la nullité dont élles font preuve dans tous les événemcnis... .
Cependant Francois li se rendali compie des dangers à venir. Tinan dit. le 20 novembre, que la Heine Mère et le Comte de Trapani étaient partis la veille pour Rome, et que le Corps Diplomatique avait recu du Roi l'autorisation de se rendre aussi dans la capitale du Pape, ce qu'il fu le 21, à l'cxception du Ministre d'Espagne. Par contro, la jeune épouse du Roi persistali à rester avec Francois II et on lui preparali un appartement sur un des vapeurs espagnols où elle se ret irerail lorsque commencerail le feu de l'arlillerie de siège piémon-laise. Le 24, fui annoncé Pembarqueraent de cinq généraux et de leurs familles, décide par le general Bosco dont l'intention était de faire partir, par le moyen des vapeurs francais affrétés, tous ceux de ses collègues, dont l'energie et la fidélité au Roi ne lui paraìssent pas pouvoir étre ulilisées dans la défense de Gaète>. Pour cette défense, Bosco disaii disposer de 20000 honimes avec quatre mois de vivres au minimum. Mais Tinan écrìvait le 27 novembre: Ces soldats sont en grand nombre mariés et ont leurs femmes et leurs enfants en ville. Toute cette popolati on milita ire et civile commence à ressentir les souffrances causées par rencombremeni et la rarelé des vivres. La malpropreté, le manque de lits, de couvertnres, souvent d'abris. donnenl à tous les soldats renfermés dans Gaèle un tei ni ha ve et maladif. Une panie de l'armée est en campagne depuis le moia d'avidi sans avoir jamais eu un moment de repos. Les vivres ne paraissent pas aussi abondarits qiron le disaii il y a quelques jours, car la ration a déjà été un pen réduite... *. Certes des efforts étaient faits pour ravitaìller la garnison: le 1" décembre, l'amimi franijais annonca la venue du Protis, arri vani de Mar seille avec un demi-chargemcnt (car les envoyés de Francois II avaient manqué d'argent) de farine et de légumes seca, et du Duhome.yt partì de Civitavecchia avec de la farine et de la vìandc salée.
Le méme dépéche parlait d'un sursaot des Napolilains: le general Bosco, voulant marquer son arrivée à Gaète, a chercbé à organiscr une sortie ayant pour but de relever le moral dee soldats et de reconnaitre, et nième de déiruire, les travaux des Piémontais . La tentative cut lieu ciana la matinée du 29 novem­bre, et ce fui un écbec... Deux cent qmirante volontaires pria dans un ancien régiment siiiHe, appiiyés par un bataillon de chasseur que Bosco avait com­mende autrefoift, frani-hìrent lea portes de Gaèle au lever du jour et se dirigèrent vera la colline de ITI ère 1 aquelle devait se trouver la batterie piémontaise la plus avancée; mata quelques bersaglieri sardcs se jetèrcnt en lirailleurs parati les oliviers, et, brusquemeni, les mille Napolilains, saisih de pauique, prirent la