Rassegna storica del Risorgimento

FRANCIA POLITICA ESTERA 1860-1861; GAETA STORIA 1860-1861
anno <1972>   pagina <246>
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246 Ferdinand Bayer
Nouveau Ministre de la Marine, le Comte de Cbasseloup Laubat télégraphia
à Tinan, le 6 décembre,lJ de ne pas changer de mouillnge et d'en infornier le
general Cialdini pour qii'il sacbe ce que serait sa responsabìlité si un obus
piémontaÌ8 touchail un vaisseau francai*... Le ménte jour, le ministre rédigea
lui mènie des instruetions générales pour Fani irai: Lintentiou de Sa Majeslé
a été uniquement de garantir le Roi Frangola II contre les éventualités d'une
situation crucile. Cesi sa personne, ainsi que sa dignità, et non sa cause, que
lmpereur voulait préserver; si son coeur l'entrainait à se préoccuper de Fune,
sa polilique ne lui permettait pas de s'occuper de l'autre . Francois H devaii:
donc se garder d'écouter ceux qui lui conseillaient de saisir des vapeura sardes
chargés de grains, obligés par la empete de se. '.relngier dans la rade de Gaète;
ce serait risquer une riposte de la flotte piémontaise qui ferait disparaitre
Fespèee de neutrali té, fort insolite après lout. que nous avons établie dans son
intére! sur la rade de Gaète . Pour ne pas intervenir, l'escadre frangaise devrait
alors s'en aller...
Examinant l'ensemble de la situation, Cbasseloup Laubat en déduisait que la partie était perdue pour Francois II, en lant que souverain des Deux Sici-les: Quaiii à l'honneur du Roi, il est sauf après ce qu'il a fait, après ce qu'il a cberché à Eaire, et, pour lui, ne vaut-il pas mieux renoncer à l'aire couler un sang inutilement répandu, que d'attendre de nouveaux combat, et puis paraiire ,ae retirer devani les bombes ... . Yenaii alors une importante propositìon à fa ire à Frangola II: Si le Roi croit que le temps marche en sa faveur, malgré votre convk-tion contraire..., qu'on lasse un armistice entre les deux partis belligé* .rants el, si, après le temps de Parmisiice écoulé, la cause du Roi n'a rien gagné, alors, qu'il cède au sort s'il ne peut tenter de nouvelles chances. Polir nous, .après l'epoque nxée, nons nous retirerions... .
Tinan fut chargé de voir Francois U et de le convaincre par son ministre qui ajoutaìt: L'Empereur, nous devons en avoir Tespérance. obtiendrait du Roi Victor Emmanuel cet armistice... .
Un officier d'ordonnariee de Cbasseloup Latìbat, M. de Sennal, arriva a Gaète le 11 décembre avec une lettre autographe de Napoléon III pour Fran­cois II. Tinan la porta aussitdt au Roi, à qui il répéta les propos du ministre de la Marine. De cet entretien, il rendit compie le soir raéme à son hei : La lecture de la lettre de PEmpereur a fortement émùtionné le Roi au prender abord: mais, après avoir réfi1 èchi quelque temps, il a paru s'arrèier avec coin-plaisance à l'idée d'un armistice que je lui ai présentée; il s'est étendu sur les honlég de l'Eni pcreur à son égard! et m*a déclar'é que, dans san inf ortune, sauf la Reine d'Espagne, l'Empereur Napoléon était le setoli souverain qui Fait aid'é
'' P.MHS, Ardi. Nat. Marine BB4, no 782 (Cabinet du Mìnisire-Leitres au Vice Amimi de Tinan en 1860).
"aX ìflè la roème epoque, Tinnii, déireux de connaitre pétat des hopitaux de Gaète ut Faide que pourrnii Jeur apporter rescadre fraucaisc, hnrgea d'éuiblìr un rapport à ce stijet le CoonuiB.snire de l'eacadrc, le Chiracgien principili et FAuraonier supéricur de la Bretagne. Los dentila de nette inspection furent nvoyós, le 21 décembre, par Tinan nu Ministre (Marine BB4, no 784, fot 514-515), voc cotte onclùsion: La visite de ce mewlewa non a deraontré quo Ics ressonrces doni nous poarrions dispose? oraien? une goutte d'eim jetée deus la mei- pour venir en aide à un. pareli dénuement... . Sur les insiances du Corale da Trapani, le General do Goyon eiivoyu de Rome à Gaète un raedecin militai du Corp* franoiùs d'ocmpntìnn, le Dr Cauvin, qui, du 24 au 28 décembre, visito les hopitaux et donna benucoup de coliseli.