Rassegna storica del Risorgimento
FRANCIA POLITICA ESTERA 1860-1861; GAETA STORIA 1860-1861
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1972
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247
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L'escadre frangaise à Gaeta 1860-1861 , 247
d'une manière eiTeefcive, Jbien qu'il ne fui pas, a-t-il ajoaté, celai sor lequel il aurait du le plus compier. Tinan dit encore: Le Roi m'a semblé convaincu, mais il m'a domande un délai de vingt anatre heures avanl de prendre un parti, ne voulanL pas le faire sans avoir consulte son entourage et les personnes dans lesquelles il a place sa conifiance.
En fait, vingt anatre heures plus tard, dans la soirée du 12 décembre, Francois II écrivit à Tinan qu'il ne pourrait prendre une décision qu'après avoir reca de l'amiral dea éclaircissements sur irois points: 1 Y aurait-il, entre l'annonce da départ de Pescadre frangaise et ce départ, un délai de troia semaines, cornine l'avail dit Thonvenel au Ministre de Prusse? 2" La France, une foia ses vaisseaux partis de Gaète, laisseroit-elle le eli aiti p libre au blocus et aux attaques maritimes des Piémontais? 3 Les bateanx marchands francais auraient-ils encore la liberto de leurs mouvements? Sans tarder Tinan répondit, en disant n'engager que lui-m éme: Pescadre rentrera en France dans les quinze jonrs qui suivront l'annonce de son départ; les Piémontais auront alors tonte latitnde d'action contre les Napolitains; quant aux navires de commerce francais, ila ne se mettraient plus au service de Francois II par crainte d'ètre saisis.
Dans la matinée du 13 décembre, Tinan se rendit chez le Roi, dans Fespoir d'oblenir de lui une réponse catégorique de nature à salisfaire FEmpereur, mais il dut constaLer l'irrésol ut ion persistante du souverain : Malbeureusement Sa Majesté a à compier avec d'antres conseils que les miens et des influences plus ancieunes et plus pnissantes. Je lui ai représenté que je ne pouvais partager les illusions qu'il se fait sur la détermination de la majorité des défenseurs de la place, dont Fhéroisme n'irà pas jusqu'à s'ensevelìr sous ses ruines. La bravoure des soldata napolitains ne tiendrait pas contre le doublé bombardement qui serait la eonséquence de la retraite de l'escadre... >. Tinan s'efforca d'obtenir du Roi l'acceptafcion d'un armistiee, mais en y mettant des formes: Une inaistance trop vive dans ce moment si grave pour le jeune monarque viendrait atténuer Feffet très réel du service rendu par la France.
Ce ne fot que le 15 décembre à anatre heures de l'aprèa midi que le general Bosco apporta une lettre de Francois II à Napoléon IH, mais sans dire à Tinan le parti adopté par le Roi; cependant le Francais écrivit alors: L'espoir du Roi est de gagner da temps et de fairé parlar pour Terracine les hommes de tout grado dont il se défic. S'il le peni, et s'il recoit dea vivres qu'il attend, il essaiera peut étre de resister, sona la presaion, principalementi des diplomate* qui Fentourent. ... Lo Roi est très résigné, très eourageux, mais tout le monde ne l'est pas au ménte d'egre prés de lui. *) Quant à la proposition d'annisiice, le Roi l'a repoussée dana la crainte de la voir jeter le decouragement rlans la parile vaillante de la garniaon.
Pendant ce temps, les bombardamene piémontais croissaient en force et en frequence et, le 15 décembre, Tinan constatali: Cette canonnade nous a mentre que la batterie, étoblie par les Sardes dans le ravin qui séparé la colline dea Capucins de celle de Saintc Agatho, lancail des bontbes, des obus et des boni ets plein. Lea projectiles de cette batterie atteignent très facilement les logementa du Roi, qui s'osi retiré dans le palaia blinde du Gomte de Trapani .
0 L 25 décembre. Tinsi telata: Les gardos roywix, dcbarquÉs à Terracine san arnica, ont repo*sé la frontière en grand inombro pour prendre da service chez les Piémontais, et les officiers, qui espèrent coneerver leurs grndes, ont étó, mVl-on dit, les plus empresaés. Ces troupe iont compose* de gena presone urna moriéa à Naples .