Rassegna storica del Risorgimento

FRANCIA POLITICA ESTERA 1860-1861; GAETA STORIA 1860-1861
anno <1972>   pagina <248>
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248 Ferdinand Boyer
La lettre de Francois II à Nnpoléon UT n'ometta aucun changement dans les vues de l'Empercur, que le Ministre de la Marine répéta à Tinan le 22 dccem-bre, en approuvant les troia réponses faites par l'amiral aa souverain napoli tabi le 12. Et Cbasselonp Laubat ajouta: Il est probable qu'assez procbainement j'aie à vous inviter à rentrer à Toulon .
En cette mème lettre, le ministre demanda à l'amiral de faire encore anprès de Frangola II une démarcbe pour la conclusion d'un armistiee. Cet entretien fut inutile et, le 28 déeembre, Casella. Président du Conseil des Ministres napo-litains, transmit par écrit la réponse da Roi à Tinan: Conclure un armistiee était impossible san la garantie que les travaux du siège seraient suspendus, de mème que les combats. Cette lettre, dont copie fui envoyée à Paris, me semble,. dit Tinan, fermer dorénavant tonte espérance à une lerminaison pacifique.
Mais Paris tenta une nouvelle mediation. Thouvenel adressa, le 4 janvier 1861, à M. de Raynevai, Chargé d'Affaires de France à Turin, un télégramme: a.fr Faites savoir à M. de Cavour que, si le Cenerai Cialdini est autorisé à suspendre les bostilités et tout travail d'approche jusqu*au 19 janvier, Fescadre recevra l'ordre de qui Iter Gaèle, sani un vaisseau qui resterai t comme garant de la suspension d'armes jusqu'à son expiration. Ces conditions acceptées par la Sar­daigne, le Roi Francois II en sera il prévenu par l'Amirai de Tinan et invite à cesser toute bostilité . Le 6 janvier, Chasseloup Laubat adressa une copie de ce teste à Tinan avec un bref commentaire où l'un peut lire: Nous n'avons pas-encore de réponse catégorique de la Sardaigne, mais il parait plus que probable qu'elle ne fera pas d'objections à cette proposition de suspension d'armes jusqu*au 19 janvier.
Cavour accepta au nom du Royaume de Sardaigne et, le 7 janvier 1861, Chasseloup Laubat envoya à Tinan ce télégramme cbiffré;
Sur la domande du Gouvernement Frangais, le General Cialdini est auto-rise à suspendre les bostiliiés et tout travail d'approche, et à ne pas mettre de nouveaux canons en batterie jusqu'au 19 janvier.
Vous voudrez bien la faire connaitre au Roi Francois II et lui dire que l'Empereur pense quii n'hésitera pas de son coté à cesser les hostilités.
Trois jours après cette communication au Roi, vous quitterez Gaète, en maintenant un vaisseau comme garant de la suspension d'armes jusqu'au 19 janvier, jour où ce vaisseau quittera ausai Gaète et vous rejoindra à Toulon.
Dans le cas où le Roi Francois II refuserait de suspendre les bostilités, tonte l'escadre quitterait Gaète btiit jours après la reception de cette dépèche.
Vous voudrez bien faire connaitre au General Cialdini la réponse du Roi Francois II pour cette suspension d'armes.
Dans une lettre, le lendemain, le ministre adressa à l'amiral quelques commentaires: Une suspension d'armes jusqu'au 19 permettra donc au Roi de prendre un parti sans parai tre y étre con trai ni par le feu des Piémontais... Le Gouvernement de l'Empereur ne pouvait laisser plus longtemps devant Gaète l'escadre que vous commandez, sans que les bienveillantes ùitentions de Sa Majeslé ne consti tuassent une vèr itali le intervention... Vous pourrez, vis à vis. du Roi, faire tona les acles de courloisie et lui rendre les services qui ne seraient pas en opposition avec l'exéeut ion de votre ordre de retour .
0 PARIS* Arch. Nat. Marine 884, no 795 (Lettre* du Ministre uu Vice Andrai de Tinan en janvier 1861).