Rassegna storica del Risorgimento

PRALORMO, CARLO GIUSEPPE BERAUDO DI ; MILANO ; GUERRA 1848-1849
anno <1920>   pagina <48>
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A. PONZA DI S. MARTINO
sait se fair respecter. Génes est ammise mais elle frèmit : toutes les aneiennes antipathies se sont réveillóes plus violentes que jamais. La Savoie est souvent menacóe, la Sardaigne s'agite ; la Lumelline et le Novarais, plus Lombarda que Piémontais, se disent trahis et livrèa à l'occupation que nous serions bien embarassés d'empécher et le mauvais vouloir exploite toutes ces mauvaies dispositions pour mettre des btons dans les rou.es au Gouvernement et semer la zi-fi zanie en criant à la trabison, à la réaotion, etc.
Les Piémontais plus calmes dontìent lieu au bon sens et ne se r laissent guère influencer par les déclamations. Àussi les meneurs nous abandonneut-ils à notre inertie, mais ce défaut là est aussi un inconvénient qui risque de porter de tristes conséquences.
Les électìons nous èpouvantent. On craint le retour de la dernière Chambre, qui impliquerait le retour du dernier Cabinet, pour le moins, et nous sommes sans budget votò et à bout de ressources. Toutes ces circonstances réunies nous font regarder avec épouvante un avenir qui est pour nous voile d'un erépe funebre. Tout le pen-
sant en est dans la consternation ":. :,.,
ce. .....,. ,
Enfìn les choses étant embrouillées partout, peut-ètre nous ti- rerons nous d'affaire à Faide d'une eonflagration generale. H ne nous reste plus qu'à souhaiter plaies et bosses pour tout le monde. Nous avons bien aussi droit à l'égoisme, après avoir poussé le Qui- chottisme aussi loin que le Kéros de la Manche et en avoir éprouvé les mèmes resultata (1).
In questi frangenti disperati il De Launay faceva appello al lea­lismo ed alla riconosciuta capacità diplomatica del conte di Pralormo, per tentare di riannodare le trattative di pace con l'Austria.
V.
Carlo Sebastiano Berando di Pralormo era nato a Torino il 2 agosto 1784 da Filippo Domenico e da Tommasina Perrone di San Martino. Discendente da famiglia di magistrata, era stato destinato dapprima a tale carriera, ma non aveva potuto compiere in essa nemmeno i primi paesi perchè "gravi interessi di famiglia lo ave-
fi) Koberto a Emanuele d'Azeglio, 22 aprile '49.