Rassegna storica del Risorgimento

BIBLIOTECA UNIVESRITARIA DI GENOVA FONDI ARCHIVISTICI
anno <1978>   pagina <213>
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le carte di Francesco Balbi Sciarla 213
line souscnption a ete ouverte et irnmediatcment remplie pour attaquer votre journal suivant les loia de la repressìon qui existent en France, coatte la calonnie à moins que votre jusuce et votre équité ne fasse, par une honorable retractation, con-naitre 1 infame menteur qui a abusé de votre vréedulìté.
Une autxe souscription a été fonnée et tous les aWés de la Presse se soni engagés a ne plus renouveUer leur abonnement, et n'en douter pas, monsieur. que l'union est ielle entre les villes d Italie que notre exemple aera auìvi dans presque toute la Peninsule.
Mons.r Lorenzo Valerio et le marquis Giorgio Boria aont teUement superieurs aux insultes que probablement ila dedaigneront et la calonnie et les calonniateures, mais ce peuple, monsieur, que votre journal insuite, morite une réparation.
Ce peuple est celui qu'il y a un siècle a combattu seul, indignement abandonné par les armées des ses ailiés la France et PEspagne, et aprèa cinq jours de combat* et de vic toires a detruit dans la ville l'armée imperiale destinée à envahir le midi de la France, qui a soutenu avec ses braves montagnards pendant dix huit moia la guerre contre toutes les forces de PAutriche et de ces ailiés...
Ce méme peuple des génois est celui qui supporta avec tante de courage et de résegnation le blocus au commencement de ce siècle et souticnt avec une poignée de frangais Pattaque dea forces autricniennes...
Ce peuple, monsieur, est celui qui fut jetté comme un lambeau de cette Italie ai indegnement partagée par le plus inique des traités au Roi de Sardaigne, qui protesta alors, mais qu'aujouxd'hui remercie la Providence de l'avoir uni à d'autres populations italiennes, depuis que le Souverain, devenu fort par cette annexion, se presente comme le defenaur de l'independance et de la nationalité italienne...
Nous vous prions de laisser les stììels pour vos melodrames et vos romans, et l'Italie s'appuie d'un cote sur la legalité et son bon droit, sur les arnies loyales de son artillerie et des ses bayonnettes de l'autre. Son passe, son present, et Pavenir prouveront au monde que les Italiens n'ont rien à faire ni à imiter des borreurs de la Revolution francaise.
Fecero parte del primo ministero costituzionale due genovesi: Lorenzo Pareto e Vincenzo Ricci; le consultazioni non erano state facili per Cesare Balbo circa l'accettazione di essi ad entrare nel governo perché avevano posto, soprattutto il Ricci, condizioni piuttosto scomode. A Genova si aveva forte fiducia in quei due patrizi, ai quali era stato assegnato un ruolo di primo piano: al Pareto il ministero degli Esteri; al Ricci, quello dell'Interno. I due ministri genovesi erano costantemente sollecitati dai loro concittadini a rendersi porta­voce nell'ambito governativo delle richieste di ordine politico formulate nella loro città (le carte Ricci dell'Istituto Mazziniano offrono vastissima materia in
proposito).
Una lettera del Ricci al Balbi Pioverà, scritta in uno dei momenti più intensi del sentimento patriottico quarantottesco, quale la dichiarazione di guerra all'Austria dopo le gloriose giornate milanesi, rivela gli schietti lineamenti spi­rituali di un uomo che, come moltissimi altri in quei giorni, aveva vissuto la primavera della Patria. Nel contempo, però, vi è anche racchiusa la consa­pevolezza della gravità dell'ora, sulla quale batte l'accento delie decisioni me-, vitabilL
Daria la faceva poi la cittadinanza genovese portandosi oggi in olla a riverirlo, ad capri-mergU la comune simpatìa, e chi non può andare manda le.poto
* Per il testo di tale documento ofr. U Ha *fjEl smentire 2*> Di fronte alla massiccia indignazione genovese, la Presse tu costretta
il 2 febbraio.