Rassegna storica del Risorgimento
LACROIX FRAN?OIS JOSEPH PAMPHILE; REPUBBLICA NAPOLETANA 1799
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1982
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Un mémoire del gen. Lacroix 141
a Tortone le lcr floréul de l'an 4. ,6> Les proclamations du general Bonaparte qui annoncaient à cette epoque guerre aux tirans et paix aux peuples avaient telle-ment électrisé le Piémont qu'on peut avaneer que la moitié était disposée à porter les armes pour la liberté. Les patriotes piéniontais furent un grand secours a rarmée francaise, les arbres de la liberté furent plantés dans toutes les villes occupées par ces libérateurs supposés et l'esprit républicain commengait à fer-menter quand la conclusion de l'armistice vint l'éteindre. Cependant les nouveaux excès du roi, la persécution dont il enveloppait tous les amis des francais, aug-mentaient le resentiment des patriotes. La République Cisalpine fut-elle à peine établie. Génes fut-elle démrocratisée qu'ils réunirent un corps d'armée et tentè-rent trois ou qnatre fois la destruction de la Monarchie Piémontaise, mais les malbeureux patriotes victimes des recours que la cour, dans son danger, fit aux généraux francais. furent décus dans leur prò jet Un grand nombre d'entre eux fut sacrilié à la vengeance royale et le territoire piémontais fut baigné de tonte part du sang des Républicains. On se contente d'avancer que les cruautés de ce roi peuvent rivaliser avec celles du Roi de Naples et d'affirmer que le canon d'Alexandrie, occupée par les francais, tira à raitraille sur un corps de 500 patriotes qui venait se retirer sur cette forteresse. Dèa lors se renouvellèrent dans le Piémont les assassinats des frangais isolement, en Italie, surtout par le col de Tenda dont les barbets (montagnards du pays) étaient stipendiés par la Cour. Ces délits ont eu lieu dans le Piémont jusqu'à la dissolution du gouvernement monarchique qui commenda immédiatement après l'invasion de Rome par la Roi de Naples.
Centre Suisse italiens. Après la sanglante revolution de la Suisse les quatres Baillages italiens Lugano Bellinzona etc.17) resteraient divisés d'opinion. Une partie désirait s'unir à la Cisalpine, l'autre et s'il faut l'anvouer la plus nombreuse dominée par les prétres voulait rester attachée à la République Helvétique. Le parti de la Cisalpine par vint à faire arborer le drapeau de cette république à un des baillages, mais l'opposition soutenne à Milan par le célèbre Haller lui fit baisser pavillon et lui enleva l'espoir de pouvoir attacher par le concours du peuple les baillages à la République Cisalpine. Ils continuaient à faire partie integrante de la République Hélvetique sous une influence aristo* cratique et religieuse.
7) Duché de Parme. Le duché de Parme qui, toujours domine par ses moines, ses prétres, notamment par une sainte religieuse de Fiorenzuola et par mon-seigneur Turchi, évèque de Parme, n'avait jamais voulu profiter du traité de paix de l'Espagne avec la France pour en conclure lui méme, s'était vu force par les circonstances à signer le 8 mai 1796 un armistice avec le general en chef Bonaparte. Il ne l'avait fait qu'après l'entrée des frangais à Plaisance où l'armistice fut signé. Cette paix n'empéchait pas néanmois le due Ferdinand de con-tinuer à incarcerer de ses sujets qui se montraient favorables des frangais et de favoriser les plus crucis ennemis de la République: il suffit de dire qu'il avait connaissanee que des ex-gésuites avaient forme à Parme et à Colonie une société
>6> 20 aprile 1796.
,7> A dire il vero i Baliaggi svizzeri d'Italia (Canton Ticino settentrionale) erano 8, di cui quattro soltanto erano i più vicini all'Italia: Lugano, Locamo, Mendrisio e Bellinzona.